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21 septembre 2020

L' INDUSTRIE CINÉMATOGRAPHIQUE DU 7 ème ART AU SIÈCLE DERNIER RÉSISTERA-T-ELLE AU XXIème SIÈCLE FACE AU COVID-19 ?

L’industrie cinématographique du 7 ème art au siècle dernier résistera-t-elle au XXI ème siècle face au Covid-19 ?

le cinéma

Editorial de Gérard Diaconesco 

Nous avons vécu au siècle dernier des moments de rêve exceptionnels avec la venue de l'Art cinématographique, à ses débuts tout en noir et blanc et muet, par la suite après la première guerre mondiale avec l'arrivée du cinéma parlant et musicale en noir et blanc. Puis la magie de l'invention de la couleur avec par la suite l'arrivée du procédé en Cinémascope couleur grand écran qui permit aux grands producteurs mondiaux de films, en grande majorité américains, de mettre en scène d'immenses fresques tant historiques que romancières.

images2 - cinéma

Techniquement durant tout le XX ème siècle ce fut longtemps le règne de la "péloche", celui de la pellicule cellulose perforée aux différentes dimensions de formats ( 9,5 m/m, 8 m/8, super 8 m/m, 16 m/m, 35 m/m, etc... ) et aussi aux différentes vitesses de prises de vues selon le type de caméras de tournages utilisées ( 18 images/ seconde, 24 images / seconde etc... ).

Mais avec l'homme toujours à la recherche d'innovations nouvelles en matière de technologies, et au tout début de la révolution de l’ère informatique en cette fin de XXème siècle, va apporter aussi celui de nouveaux procédés techniques dans l’industrie cinématographique : le tout Numérique, ce sera alors la mort définitive de la "péloche" au procédé dit analogique !

Grace au tout numérique tout est donc devenu permis en matière de tournage, mais surtout en matière de montage informatique pour les effets spéciaux, les trucages, les incrustations d'images ainsi que les procédés d'images en 3 D, etc ... 

Tout devient magique avec des coûts de production moindre ! Donc on peut dire que les films cinématographiques aussi bien pour le cinéma des grandes salles de spectacles, que pour celui des programmes télévisés ont permis de sortir de très nombreuses sagas et séries de films produits par un nombre considérable de différents grands et petits Producteurs répartis dans le monde entier jusqu'à aujourd'hui ! Ce choix fût donc prolifique et on pouvait dire, bien que parfois moyen voir médiocre,  ces films produits en masse ont rapporté d'immenses profits à ceux qui les ont produits et permis de faire rentrer de nombreuses devises dans les pays où ils ont été tournés !

Jusqu'à hier tout allait bien pour le monde de l'audiovisuel du Cinéma comme pour celui de la Télévision des chaines internationales, du travail pour tous, Producteurs, auteurs, réalisateurs, caméramans, monteurs, scénaristes, techniciens du spectacle, acteurs, figurants, présentateurs et animateurs de TV, Festivals du cinéma et de télévision, tout ce beau monde était heureux, sans oublier les spectateurs qui regardent tous ces films et programmes.

Mais voilà, patas-traque tout en peu de temps va s'effondrer, se briser, s'écrouler avec l'arrivée d'un petit virus sorti tout droit de la boite de Pandore que les hommes par mégarde ou intentionnellement venaient d'ouvrir, à savoir une pandémie mondiale dénommée "CORONAVIRUS-COVID-19" en 2019 !  Depuis cette date là ce fut la panique générale qui se répandit comme une trainée de poudre dans presque la totalité des pays du monde entier. Car avec cette pandémie du Codiv-19 qui depuis son apparition a tué moins de monde qu'une bonne grippe espagnole ou autre, les Etats avec leurs dirigeants en ont profité de mettre sous clef et leur tutelle les "mass médias" qui depuis fort longtemps sont en conflit avec leurs dirigeants qui mènent une politique d'austérité et de main mise sur tous les Peuples de notre pauvre TERRE soumise aux ordres d'un mondialisme qui ne veut pas dire son nom : celui d’un Ordre Nouveau Planétaire !

Donc ADIEU veaux, vaches, cochons, tout le monde doit se serrer la ceinture et se contenter de vaches maigres, sauf ceux qui sont aux manettes de la spéculation financière et boursière. Avec l'apparition obligatoire de porter un masque chirurgical dans les rues de nos villes, au travail, à l'école, de respecter la dis-tentation, parfois le confinement général de populations entières, de quarantaine et d'isolement, il devient bien difficile dans ces conditions de travailler pour produire de la richesse pour tout le monde. Cela va créer un chômage de masse, une récession économique, une grave crise bancaire et financière sans précédent, notre Humanité court tôt ou tard à sa perte et file tout droit dans le mur.

Tout devient difficile dans le travail sur les plateaux de Cinéma ou de Télévision avec une impossibilité de se côtoyer sans se toucher sur un lieu de tournage quelconque, qu'il soit en studio ou en extérieur, cela va de soit. Alors on stoppe ou on remet à plus tard la Production, et tout le monde se retrouve à pointer à Pôle Emploi pour toucher un éventuel revenu moindre du chômage... mais jusqu'à quand ? 

Le Monde va mal, notre Monde va mal, mais paradoxalement cela arrange nos édiles mondialistes qui espèrent que grâce à cette fausse pandémie amplifiée par les médias à leurs ordres ils pourront impunément continuer à se remplir les poches, alors que les Peuples affamés de pays entiers eux continueront à dépérir et disparaître.

Gérard Diaconesco

 

Cinéma au XXème siècle : 

Il était une fois Sergio LEONE ...

et Ennio MORRICONE ...

 

1:34:50EN COURS DE LECTURE
Maestro Ennio Morricone and his timeless masterpieces. NEW Video: Ennio Morricone “The Spaghetti Westerns Music” ...
33:34EN COURS DE LECTURE
À REGARDER PLUS TARD
AJOUTER À LA FILE D'ATTENTE
Je vous présente la plus grosse vidéo de la chaine : TOUT SAVOIR SUR SERGIO LEONE. Vidéo illustrée par les musiques de ...
52:35EN COURS DE LECTURE
13 k vuesil y a 1 an
DOCU SERGIO LEONE.
BIOGRAPHIE de 
Sergio Leone

Sergio Leone (prononcé en italien [ˈsɛrd͡ʒo leˈoːne]a), né le 3 janvier 1929 à Rome et mort le 30 avril 1989 dans la même ville, est un réalisateur et scénariste italien. Figure majeure du western spaghetti (qu'il popularise largement, sans toutefois l'inventer, ni adhérer à l'épithète), il réalise les films Pour une poignée de dollarsEt pour quelques dollars de plus et Le Bon, la Brute et le Truand, qui sont souvent considérés comme des classiques du cinéma, films qui révèlent l'acteur Clint Eastwood et le compositeur Ennio Morricone. Il est également célèbre pour la trilogie Il était une fois, composée de Il était une fois dans l'OuestIl était une fois la révolution et Il était une fois en Amérique.

Alors qu'il était apprécié par le public mais boudé par la critique et ses pairs de son vivant, son importance dans l'histoire du cinéma est par la suite reconnue. Leone réussit à s'imposer parmi les grands réalisateurs grâce à son style novateur, sa mise en scène et l'utilisation de la musique, composée par son collaborateur et ami Ennio Morricone. Plusieurs réalisateurs importants reconnaissent l'influence qu'il a eue sur leur travail ou l'admiration qu'ils lui portent, au premier rang desquels Quentin Tarantino.

Biographie

Les débuts

Sergio Leone est le fils de Vincenzo Leone dit Roberto Roberti, pionnier du cinéma italien réduit au chômage du fait de son opposition au fascisme1, et de l'actrice Bice Waleran (Edwige Valcarenghi de son vrai nom). Son père réalise le premier western italien, La Vampire indienne en 1913, dans lequel sa mère tient le rôle de l'Indienne. Par la suite, président des réalisateurs italiens, il réalise de nombreux films avec l'actrice Francesca Bertini et fait débuter l'acteur Lido Manetti. Sergio naît après 14 années de mariage du couple ; son parrain est le réalisateur italien Mario Camerini2. Il fait ses études chez les Frères Saint-Jean-Baptiste-de-La-Salle, où il est un élève moyen3. Enfant, il connaît la Seconde Guerre mondiale à travers les fumetti, des bandes dessinées italiennes qu'il lit beaucoup. En 1941, son père lui fait jouer le rôle d'un enfant dans La bocca sulla strada.

Il finit ses études à 18 ans et commence sa carrière dans le cinéma comme assistant pour Carmine Gallone dans l'adaptation d'opéras (que Leone abhorre2) : RigolettoLa forza del destino et La leggenda di Faust. En 1948 il fait de la figuration et assiste le réalisateur Vittorio De Sica dans Le Voleur de bicyclette. Par la suite, il assiste des metteurs en scène italiens tels que Mario BonnardMario Camerini ou – malgré son mauvais anglais – les Américains Robert WiseFred Zinnemann et même William Wyler pour Ben-Hur. Il commence réellement sa carrière de réalisateur en 1959 en mettant en scène le péplum Les Derniers Jours de Pompéi en remplacement de Mario Bonnard, tombé malade4. En 1960, il se marie avec Carla, une ballerine avec laquelle il a trois enfants : Raffaella, Francesca et Andrea2.

Les années 1960
Décor des westerns tournés à Alméria

En 1961, il réalise un autre péplum, Le Colosse de Rhodes, avec Rory Calhoun et Lea Massari. L'année suivante, il est réalisateur de seconde équipe sur Sodome et Gomorrhe de Robert Aldrich, mais le tournage se passe très mal et Leone démissionne2. Alors que le western américain est en plein déclin, il participe au développement du western spaghetti (ou western italien) ; il déclare d'ailleurs : « Ce mot de « spaghetti-western », c'est un des plus cons que j'ai jamais entendus de ma vie5 ». Ainsi plus de 400 westerns italiens sont tournés entre 1964 et 19736. À propos du western méditerranéen qui se réappropriait le mythe américain, Leone déclarait : « AgamemnonAjaxHector, sont les archétypes des cow-boys d'hier : égocentriques, indépendants, héroïques, fripouilles, et tout ça en grand, à des dimensions mythiques6 ».

En 1964, Leone réalise Pour une poignée de dollars, un remake d'un film japonais d'Akira KurosawabLe Garde du corps (Yojimbo). L'histoire est transposée presque point par point du Japon féodal dans un univers western. D'après Leone, « la situation à laquelle j'ai surtout pensé pour ce film est connue, c'est celle d'une pièce de GoldoniArlequin serviteur de deux maîtres. Avec le western, vous pouvez traiter tous les sujets classiques déjà rencontrés dans le théâtre ou la littérature de tous les pays »7. Pour ce film, il utilise le pseudonyme de Bob Robertsonc (l'américanisation du nom est monnaie courante à l'époque pour les réalisateurs désirant percer aux États-Unis).

Le tournage a lieu en Espagne et au studio de Cinecittà pour les intérieurs, pour un budget de 120 millions de lires6 réparti ainsi : un tiers pour l'Italie, un tiers pour l'Espagne et un tiers pour l'Allemagne de l'Ouest. Leone désirait Henry Fonda, mais son agent ne lui fit pas lire le script ; les producteurs proposèrent Richard Harrison, mais Leone refusa, James Coburn accepta, mais son cachet (25 000 $US) fut jugé trop élevé2. Finalement c'est Clint Eastwood, acteur américain de la série Rawhide, qui accepte pour un cachet de 15 000 $US. Gian Maria Volonté (dont le nom américanisé au générique est John Wells) est engagé pour 2 000 000 lires. Le succès est immense et fait découvrir, outre les acteurs, le costumier Carlo Simi et surtout le compositeur Ennio Morricone, ancien camarade de classe de Leone, dont le nom reste attaché au réalisateur et dont Leone dit : « il n'est pas mon musicien, il est mon scénariste2 ».

En 1965, Leone signe la suite : Et pour quelques dollars de plus. Au casting, Lee Marvin est choisi pour rejoindre Clint Eastwood et Gian Maria Volonté, mais il se désiste trois jours avant le tournage pour jouer dans Cat Ballou2. C'est finalement Lee Van Cleef qui obtient le rôle ; le trio est complété par Klaus Kinski. Pour ce film, Leone se documente énormément en consultant des livres sur l'Ouest américain et la Guerre de Sécession empruntés à la Bibliothèque du Congrès de Washington2. Le budget est de 350 000 000 lires2.

1966 marque le dernier volet de la Trilogie du dollar avec Le Bon, la Brute et le Truand. Clint Eastwood est toujours présent (dans le rôle du « bon »), ainsi que Lee Van Cleef (la « brute ») ; ils partagent cette fois-ci l'affiche avec Eli Wallach (le « truand »). Le budget est d'un million de dollars américains. C'est à partir de ce film que Clint Eastwood devient une star aux États-Unis2. C'est la première d'une série de collaborations fructueuses entre le directeur de la photographie Tonino Delli Colli et Sergio Leone. Eastwood lui propose alors de mettre en scène Pendez-les haut et court en 1968 ; Leone refuse et c'est finalement Ted Post qui s'en chargera2. La même chose se reproduit en 1970 avec le film Sierra torride finalement mis en scène par Don Siegel2.

Après cette trilogie, Leone veut adapter The Hoods de Harry Grey (qui deviendra Il était une fois en Amérique), mais les producteurs veulent tous que Leone fasse un western2. En 1968, il tourne Il était une fois dans l'Ouest, qui décrit la fin d'une grande époque, la conquête de l'Ouest ; le train arrive au bout de l'Ouest, amène la civilisation et le modernisme avec lui et met fin à la conquête. Le film annonce, comme chez Peckinpah, que l'Ouest est mort. Le film est tourné en 14 semaines8 en Italie, en Espagne et à Monument Valley, aux États-Unis9.

Le film devait être lié à la trilogie précédente par la première scène de Il était une fois dans l'Ouest. En effet, les trois personnages qui accueillent Charles Bronson à sa sortie du train devaient être interprétés par Clint EastwoodLee Van Cleef et Eli Wallach, interprètes des héros du film Le Bon, la Brute et le Truand. Cependant Eastwood, soucieux de son image professionnelle, ne souhaitait pas mourir dès la première scène du film ; Sergio Leone n'a pas pu poursuivre cette idée, malgré l'accord des deux autres comédiens. Le film entame une nouvelle trilogie, celle des Il était une fois… Pour ce film Leone bénéficie d'une distribution impressionnante : Claudia CardinaleCharles BronsonHenry FondaJason Robards et Gabriele Ferzetti. Le scénario est signé par Leone, Sergio Donati et deux futurs grands réalisateurs, Dario Argento et Bernardo Bertolucci. Le tournage est marqué par la mort de l'acteur Al Mulock qui se défenestre pendant le tournage10.

Les années 1970
James Coburn, ici en 1963

En 1971 c'est le deuxième volet de la seconde trilogie, Il était une fois la révolutiond, avec Rod Steiger et James Coburn (Leone voulait Jason Robards et Malcolm McDowell au départ2). Dans ce film, les protagonistes se retrouvent en pleine révolution mexicaine (1913) dans une fable picaresque. Leone ne devait pas réaliser le film, mais uniquement le produire. Peter Bogdanovich, qui venait de réaliser La Cible, est approché, mais le contact avec Leone se passe mal ; Sam Peckinpah accepte de tourner le film, mais les acteurs et la United Artists obligent Leone à réaliser le film, une semaine avant le début du tournage2. Le scénario est alors réécrit dans l'urgence pour coller à l'univers du réalisateur. La relation avec Rod Steiger est très mauvaise au début du tournage. Cette année-là, il participe comme membre du jury officiel au Festival de Cannes 1971 sous la présidence de Michèle Morgan.

En 1973 il produit et tourne quelques scènes de Mon nom est Personne de Tonino Valerii, son ancien assistant, avec Henry Fonda et Terence Hill. En 1975, Leone produit Un génie, deux associés, une cloche, un western de Damiano Damiani. Terence Hill, à nouveau en tête d'affiche, est cette fois entouré de Miou-Miou et Robert Charlebois, bien qu'au départ Leone pensât engager le trio des Valseuses : DepardieuDewaere et Miou-Miou2. Le film déçoit tellement Leone qu'il décide de ne plus produire de western2.

Il produit Qui a tué le chat ? de Luigi Comencini en 1977 avec Ugo Tognazzi et Mariangela Melato et Un jouet dangereux de Giuliano Montaldo avec Nino Manfredi et Marlène Jobert en 1979. En 1978 il participe au jury de la Berlinale 1978 sous la présidence de Patricia Highsmith11.

Les années 1980

ennio morricone et sergio leone

Robert De Niro en 2008

Sur les conseils de son ami Frédéric Rossif, Leone tourne quelques films publicitaires pour les glaces Gervais, la Renault 18Europ Assistance ou Palmolive2.

En 1984, Leone tourne Il était une fois en Amérique, film dont le chantier avait commencé dès 1972. À l'origine, il est prévu avec Steve McQueenPaul Newman et James Cagney12 mais il est finalement interprété par Robert De NiroJames Woods et Treat Williams. Cette fois Leone change de registre : en effet, ce film n'est pas un western, mais un film de gangsters et il s'agit du seul film américain tourné par le réalisateur. Leone, dont les films sont toujours longs, réalise ici un record personnel avec une durée de 251 minutes (version la plus longue du film au 21 juin 2015). Le tournage se déroule à New YorkMontréalParisVeniseCôme et dans les studios de Cinecittà pendant 30 semaines8. Pour des raisons syndicales, Leone est obligé d'employer une équipe de tournage américaine ; elle figure au générique du film, mais ne participe pas8. Le film dépeint l'Amérique du temps de la prohibition et l'avènement du gangstérisme. Là encore, c'est aussi la fin d'une époque, la plus grande partie du film est constituée de flashbacks. Les deux principaux protagonistes entretiennent la « flamme », les codes qui étaient en vigueur dans leur jeunesse. Le film est bien reçu ; ainsi Christian Bosséno écrit-il dans La Revue du cinéma : « Une excellente utilisation de la durée, un scénario admirablement construit, un souci de reconstitution scrupuleux et impressionnant, une interprétation fascinante forcent l'admiration13. »

Leone meurt soudainement le 30 avril 1989 d'une crise cardiaque14 à l'âge de 60 ans, juste après avoir regardé à la télévision Je veux vivre !, un film de Robert Wise15. Il est enterré au cimetière de Pratica di Mare16.

Leone parlait bien français, comme on peut le constater dans le documentaire Sergio Leone, une Amérique de légende.

Projets avortés ou refusés

Parmi les réalisateurs que Leone faillit produire on peut citer Theo AngelopoulosAlejandro Jodorowsky ou Marco Vicario2. Deux projets qu'on lui avait proposés pour la télévision ne se sont pas réalisés : Marco Polo et Garibaldi2 ; il a par ailleurs toujours caressé l'envie d'adapter deux monuments de la littérature : Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline et Cent ans de solitude de Gabriel García Márquez (qu'il aurait adapté en 10 épisodes pour la télévision)2.

Sergio Leone a refusé de tourner le premier film du Parrain finalement réalisé par Francis Ford Coppola en 197217. Il a également refusé de réaliser Corto Maltese d'après Hugo Pratt et Flash Gordon d'après Alexandre Gillespie Raymond2. Il décline la proposition du producteur Daniel Toscan du Plantier pour la réalisation de Carmen, finalement confiée à Francesco Rosi. Durant un temps il a également imaginé un remake d'Autant en emporte le vent, adapté à son propre style18.

Leone, peu avant sa mort, avait comme idée de tourner un film sur le siège de Léningrad en Russie d'après le livre Les 900 jours de Leningrad de Harrison Salisbury. À partir de ce livre fournissant une information documentée, Leone imagina une histoire d'amour américano-soviétique pour servir de vecteur à une fiction dramatique. Il s'avoue fasciné par l'héroïsme collectif de cette population prise au piège dans sa propre ville par une armée ennemie. Ce n'est que grâce à l’intervention de Giulio Andreotti, le ministre italien des affaires étrangères, qu'il obtient les autorisations de tournage. Mais la mort du réalisateur en avril 1989 stoppe net le projet19.

En 2004, la revue italienne de cinéma Ciak a publié son dernier projet, Un posto che solo Mary conosce (ou en anglais A Place Only Mary Knows) – soit en français Un lieu que seule Mary connaît – écrit avec Luca Morsella et Fabio Toncelli, une histoire sur la guerre de Sécession20. Encore une histoire de trésor enterré, associant cette fois un soldat de l'Union et un vagabond sudiste, rôles que Leone destinait à Mickey Rourke et Richard Gere. Un projet publié sous la forme d'un traitement de 25 pages.

Style

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Sergio Leone sur le tournage d'Il était une fois en Amérique, en 1984.

On pourrait résumer les westerns de Leone par la violence du scénario, la musique tonitruante et des acteurs venus de série B américaine1. Le cinéma de Leone est facilement identifiable par le format de pellicule utilisé, le techniscope, la grande profondeur de champ (utilisation de focales courtes), les travellings arrière (d'un détail au plan d'ensemble), les gros plans extrêmes (scènes de duel), souvent sur les seuls yeux d'un personnage, en alternance avec de grandes vues d'ensemble21. Le contraste qui en découle est l'un des responsables de l'impression d'ampleur qui résulte de la mise en scène de Leone. La dilatation du temps (la durée du récit est supérieure à celle de l'histoire) est un trait marquant du style moderne de Leone22 : de nombreuses scènes d'observation longues, tendues et sans dialogue entre duellistes, une violence hyperbolique, des effets dramatiques, l'amplification des détails réalistes et la raréfaction des éléments de l'espace et des individus autour du personnage central6. On peut souligner le souci donné aux détails (minutie du costume, expressionnisme des gestes d'ailleurs raréfiés autour d'affrontements très brutaux, emploi d'espaces désertiques23).

On ne peut pas parler de Leone sans évoquer la musique très présente (composée par Ennio Morricone), souvent indispensable comme dans les scènes d'observation citées ci-dessus, musique qui alterne avec des moments de silence où les bruitages sont exacerbés. Enfin, les femmes ont peu de place dans les films du réalisateur6, à l'exception notable de Jill dans Il était une fois dans l'Ouest.

Réception critique et publique

La critique fut souvent assassine, du moins au début. À propos de Et pour quelques dollars de plusAlain Paucard écrit : « Suite de Pour une poignée de dollars. C'est un peu moins mauvais, mais que c'est long. Leone, le réalisateur le plus surfait du siècle »24. Au sujet d' Il était une fois la révolutionJean Tulard écrit : « Leone filme des explosions au ralenti avec un parfait je-m'en-foutisme. Son humour, comme les mimiques de Steiger, sont d'une lourdeur désespérante »24. Pour le critique italien Giovanni Grazzini, dans le Corriere della Sera : « Ce n'est pas qu'Il était une fois dans l'Ouest soit un film à jeter aux orties, [...] Leone sait tenir son public au-delà de trois heures, [...] mais il manque au film la fraîcheur de l'inspiration. La matière trop riche se replie sur elle-même sous le poids des échos innombrables et des citations de classiques. Mais l'ennui majeur ce n'est pas cela, l'originalité de Leone ayant toujours été davantage dans la forme que dans le fond ; c'est que justement la confection demeure convenue. [...] Le nouveau film a la saveur du vieux »25Le Bon, la Brute et le Truand et Il était une fois dans l'Ouest furent néanmoins défendus par Les Cahiers du cinéma et Positif2.

Pour Robert Chazal, à propos d'Il était une fois dans l'Ouest : « …cette abondance de biens va de pair avec une vaste ambition. Leone n'a pas traversé l'Atlantique pour copier les grands du western américain. Il a voulu imposer son style personnel. Abandonnant la violence systématique qui avait si bien réussi dans ses premiers films, il a, cette fois, choisi la lenteur, presque le ralenti, […] mais Sergio Leone peut être fier de lui. Il a montré aux Américains qu'il connaît l'Ouest aussi bien qu'eux »26.

Jacques Lourcelles, dans son Dictionnaire des films, est particulièrement critique à l'égard de l'œuvre de Leone, qui selon lui a eu « une influence particulièrement catastrophique sur l'histoire du cinéma ». Il lui reproche d'avoir abaissé le niveau moyen du cinéma populaire, sa complaisance vis-à-vis de la violence et des « intrigues de plus en plus sommaires, de plus en plus débiles »27.

Dans son livre L'Histoire du westernCharles Ford parle de « faux western » européen, mais épargne Leone, ce qui n'est pas le cas de Raymond Bellour dans Le Western, qui dépeint les westerns européens en ces termes : « Cette production dévastatrice qui ne brille que par sa nullité et sa malhonnêteté, se devait de ne pas trouver sa place dans le répertoire des westerns »28. Certains critiques firent amende honorable, tel Jean Antoine Gili : « Pour avoir revu récemment certains des premiers westerns de Leone, je dois dire que j’ai été impressionné par tout ce que je n’y avais pas vu à leur sortie »29.

Le public aime Sergio Leone comme le prouve le classement de ses films sur le site IMDb : au 14 mai 2011, Le Bon, la Brute et le Truand est classé 4e meilleur film de tous les temps30Il était une fois dans l'Ouest 20e31Il était une fois en Amérique 78e32 et Et pour quelques dollars de plus 121e33. En 1996, trois réalisateurs français aussi différents que Patrice LeconteArnaud Desplechin et Claude Berri désignent Il était une fois en Amérique comme faisant partie de leurs 20 meilleurs films des 20 dernières années34.

En France, plusieurs films passent la barre des 4 000 000 d'entrées lors de leur sortie en salles35 :

En Italie, plusieurs films dépassent le milliard de lires de recette :

Aux États-Unis, Le Bon, la Brute et le Truand obtient 19 000 000 $US de recette au box-office37 alors que Il était une fois en Amérique rapporte 5 300 000 $US40.

Influences et héritage

Parmi les influences que l'on accorde à Leone, John Ford est l'évidence de par le genre western dont ils furent les maîtres. Leone disait toutefois : « Ford était un optimiste ; je suis un pessimiste. Les personnages de Ford, quand ils ouvrent une fenêtre, scrutent toujours à la fin cet horizon plein d'espérance ; les miens au contraire, quand ils ouvrent la fenêtre, ont toujours peur de recevoir une balle entre les deux yeux6. »

Le réalisateur Howard Hawks avoua admirer le style de Leone, au contraire d'Anthony Mann41Quentin Tarantino cite volontiers Sergio Leone comme son cinéaste favori42Kill Bill : volume 2 est d'ailleurs dédié entre autres à Sergio Leone43. Le western Une corde, un Colt… de Robert Hossein, sorti en 1969 est dédié au réalisateur44 tout comme Impitoyable de Clint Eastwood (dédié à Sergio (Leone) et Don. Le réalisateur sud-coréen Kim Jee-woon rend hommage à Sergio Leone dans Le Bon, la Brute et le Cinglé.

Leone croit avoir influencé deux grands réalisateurs : « Je continue à penser que sans mes films, Kubrick n'aurait pas fait Orange mécanique et Peckinpah La Horde sauvage45. » Leone étant considéré unanimement comme le « père » du western spaghetti, il eut beaucoup de « fils » : Duccio Tessari (Un pistolet pour Ringo, 1965), Sergio Corbucci (Django, 1966), Sergio Sollima (Colorado, 1966), Giuseppe Colizzi (La Colline des bottes, 1969)… Leone dira d'ailleurs de ces successeurs dans le genre : « J'ai accouché d'enfants débiles ! »46.

Un Prix Sergio Leone est remis chaque année au Festival du film italien d'Annecy. La première édition du Festival Lumière de Lyon en 2009 rendit hommage au cinéaste pour commémorer les 20 ans de sa disparition, en présentant une rétrospective intégrale de ses films, avec la venue de Clint Eastwood.

Filmographie

Assistant-réalisateur

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Réalisateur
Scénariste
Producteur
Acteur

Distinctions

Récompenses
Nominations

Notes et références

Notes
  1.  Prononciation en italien standard retranscrite selon la norme API.
  2.  Comme l'avait fait avant lui John Sturges en 1960 avec le western Les Sept Mercenaires, remake des Sept Samouraïs du même Kurosawa.
  3.  Ce pseudonyme est un double hommage à son père, puisque tout d'abord il signifie Bob fils de Robert en référence à son père, le réalisateur Roberto Roberti ; mais aussi, Bob étant le diminutif de Robert (ce qui donne donc Robert Robertson), cet alias fait écho à la répétition du prénom « Robert », à l'instar de Roberto Roberti.
  4.  La France est le seul pays à avoir choisi le titre voulu par Leone : en Italie le film se nomme Giù la testa pour ne pas le confondre avec Prima della rivoluzione, et le titre anglophone est Duck, You Sucker.
Références
  1. ↑ Revenir plus haut en :a et b Dictionnaire du cinéma : Les réalisateursop. cit..
  2. ↑ Revenir plus haut en :a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v et w Noël SimsoloConversation avec Sergio LeoneCahiers du Cinéma, 15 mars 1999, 207 p. (ISBN 978-2-866-42209-7).
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  42.  « Quentin Tarantino : « Le 35mm a tué le IIIe Reich, c’est ça l’idée » » [archive]Libération (consulté le 23 décembre 2010).
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  45.  Interview par Chantal de Béchade et Jacques Zimmer dans « La Revue du cinéma », La Revue du cinémano 395,‎ juin 1984.
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Annexes

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Bibliographie
Liens externes

 

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LE TRUANT ELI WALLACH

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IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE

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