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31 mai 2021

DERNIERE TECHNOLOGIE DE L' INFORMATIQUE DE CARTES MERE !

ASRock Rack TRX40D8-2N2T : 2x 10 Gb/s + 2,5 Gb/s et Ryzen Threadripper dans un serveur
Parfaite pour vos VM avec GPU dédié ?

Ces dernières années, la frontière entre produits pour serveurs et offre grand public haut de gamme s'est peu à peu effacée. ASRock Rack est l'un des constructeurs qui ont accompagné le mouvement. Sa carte mère TRX40D8-2N2T pouvant accueillir un Ryzen Threadripper d'AMD en est le parfait exemple. Nous l'avons testée.

Encore récemment, le marché des processeurs était parfaitement segmenté, avec d'un côté les solutions grand public, de l'autre celles pour les entreprises via différentes gammes pour station de travail, serveurs, solutions embarquées, etc. Mais avec l'explosion des usages, cela n'est plus aussi simple et la demande évolue.

Produits « Pro » : une distinction mouvante

Il est désormais courant de voir des utilisateurs chercher à monter des machines disposant d'atouts qui étaient auparavant réservés aux entreprises : accès distant matériel, connectique réseau ultra-rapide, multiplicité des ports pour des périphériques de stockage. Cela peut être par passion et volonté d'apprendre, ou parce qu'ils en ont un besoin professionnel sans forcément être une grande structure qui s'adressera à des intégrateurs spécialisés.

C'est notamment le mouvement des « créateurs », qui touche de nombreux secteurs où la frontière entre produits classiques et « Pro » devient de plus en plus fine, qui profite également aux PME/PMI. On le voit avec les cartes graphiques qui sont loin de ne servir qu'aux jeux, NVIDIA ayant par exemple débridé le passthrough GPU récemment.

Tous les marchés sont concernés

Mais aussi dans le domaine du réseau, avec la montée en puissance des solutions « Software Defined », que ce soit avec Netgear et son Inisight ou la gamme de produits développée par Ubiquiti, que l'on trouve chez tout bon revendeur. Dans le domaine des cartes mères, c'est ASRock Rack qui porte cet effort depuis quelques années.

Nous l'avons déjà vu avec la mise sur le marché de cartes mères pouvant prendre place dans un serveur, équipées d'un socket AM4 pour processeurs Ryzen d'AMD, intégrant jusqu'à 16 cœurs. C'est aussi le cas avec la gamme Threadripper, grimpant cette fois jusqu'à 64 cœurs et prévu initialement pour les stations de travail.

Mais ils peuvent tout aussi bien remplacer un EPYC mono-socket pour de nombreux usages. La carte mère TRX40D8-2N2T permet ainsi de les accueillir en profitant de multiples PCIe 4.0, S-ATA (DOM), de l'OCulink, 2x 10 Gb/s et 2x 2,5 Gb/s pour le réseau. Elle est vendue 700 euros. Nous l'avons testée pour voir ce qu'elle permet.

Threadripper : le lien entre Ryzen et EPYC

Commençons par un rappel : physiquement, les EPYC d'AMD et les Ryzen Threadripper partagent un même socket LGA à 4094 broches, dont le nom diffère selon les cas. Et pour cause : ils sont électriquement incompatibles, l'exploitation du brochage évoluant d'une gamme de processeurs à l'autre. On ne peut donc pas utiliser l'un avec une carte mère prévue pour l'autre, contrairement à ce qu'il est possible de faire avec les Core et Xeon d'Intel par exemple.

Cela a aussi à voir avec la stratégie d'AMD concernant les chipsets. La plateforme EPYC (socket SP3) en est dépourvue, les processeurs devant alors se contenter des E/S qu'ils intègrent. Les Threadripper (socket TR4) sont accompagnés d'un X399 dans le cas des modèles de 1ère et 2e génération (Zen), d'un TRX40 pour la 3e génération (Zen 2).

AMD Ryzen Threadripper X399AMD Ryzen Threadripper 3e Gen

Les Threadripper ont d'autres différences avec les EPYC dans leur implémentation puisqu'ils ont seulement accès à la moitié des canaux mémoire et lignes PCIe. Plus récemment, AMD a réduit cet écart avec l'annonce de ses Threadripper Pro dotés de 8 canaux mémoires, 128 lignes PCIe 4.0 et accompagnés d'un chipset WRX80.

Threadripper dans un serveur : une demande croissante

Rapidement après l'arrivée de ces processeurs, on a vu des acteurs partir à la recherche de cartes mères pouvant les accueillir dans un environnement professionnel. Au départ, le marché des stations de travail était privilégié par AMD, comme nous l'avions vu lors de notre test de la X399 Designare EX de Gigabyte, mais il fallait aller plus loin.

Car les clients étaient unanimes : ils voulaient pouvoir utiliser des Threadripper dans un serveur, profiter de leurs fréquences plus élevées et de leurs spécificités, malgré les limitations de cette gamme. Dès 2019 on a vu certains constructeurs s'y mettre, ASRock Rack en tête avec son X399D8A-2T. Tyan a suivi avec sa Tomcat SX S8020.

Depuis, ces gammes se sont étoffées, facilitant l'accès à de telles solutions. Avec l'arrivée des Threadripper de troisième génération, ASRock Rack a enfoncé le clou avec sa TRX40D8-2N2T disponible aux alentours de 700 euros

La question de la ventilation

Il s'agit d'une carte mère ATX (305 x 244 mm), ce qui ne l'empêche pas d'être très complète. On retrouve bien entendu 8 emplacements pour de la DDR4 jusqu'à 4 canaux, le constructeur évoquant une fréquence maximale de 3,2 GHz, 4,67 GHz en overclocking. Ils sont, comme toujours sur de tels produits, disposés à l'horizontale.

Cela n'est d'ailleurs pas sans poser quelques problèmes concernant le système de refroidissement. En effet, les Threaripper d'AMD étant prévus au départ pour une utilisation classique, leurs ventirads le sont aussi et ne peuvent donc être utilisés sur cette carte mère. Il faut donc se rabattre sur les modèles pour EPYC, qui peuvent être coûteux et difficiles à trouver. Heureusement, nous avons fini par obtenir une solution auprès de Noctua.

Comme nous l'évoquions dans un précédent article, il suffit d'acheter un NH-D9 DX-3647 4U prévu au départ pour les Xeon d'Intel, avec une large base (vendu 100 euros). Noctua se propose de fournir gratuitement aux clients en faisant la demande un kit d'adaptation pour socket SP3 (EPYC). Il peut alors être installé sans problème.

Nous avons ainsi utilisé cette solution pour le montage d'un Threadripper 3960X à 24 coeurs. C'est d'ailleurs la solution que nous avions utilisée lors de nos essais sur le passthrough GPU de NVIDIA nous permettant d'utiliser trois GeForce dans trois machines virtuelles différentes, chacune dotée de 8 cœurs physiques et 8 Go de mémoire.

Comme on peut le voir sur la photo ci-dessous, la ventilation passe de droite à gauche de la carte, ce qui permet d'assurer un bon flux d'air tant dans un boîtier classique que dans un serveur placé dans une baie. Une autre solution peut être de faire le choix du watercooling, la dissipation/ventilation étant alors déportée. 

ASRock Rack TRX40D8-2N2T Multi-GPU GeForce La carte mère TRX40D8-2N2T d'ASRock Rack accompagnée d'un NH-D9 DX-3647 4U de Noctua et son kit de montage SP3

TRX40D8-2N2T : complète, mais pas dénuée de défauts

Revenons à la composition de la carte mère. Elle dispose de pas moins de quatre ports PCIe 4.0, dont trois x16 et un x8 qui a l'avantage d'être ouvert. Il peut donc accueillir des cartes avec un connecteur plus long. Ils sont assez espacés pour placer trois cartes graphiques occupant deux emplacements l'une sous l'autre.

Attention tout de même si elles sont longues, car cela coupera complètement l'accès aux six connecteurs PWM pour les ventilateurs. On aurait ainsi apprécié que deux d'entre eux soient plutôt positionnés sur le haut de la carte, près du socket. L'espace contraint a également poussé ASRock Rack à ne pas placer un M.2 à droite du CPU comme sur la X470D4U que nous avions précédemment testé : la place est occupée par l'étage d'alimentation.

Les deux M.2 sont donc positionnés sur le bas de la carte, l'un entre deux connecteurs PCIe, l'autre à leur droite. Ils sont tous les deux de type PCIe 4.0 x4, pouvant accueillir des SSD de taille 2230 à 22110. Le S-ATA n'est pas en reste, avec quatre ports inclinés à 90°. Deux sont issus du chipset TRX40, deux d'un ASMedia ASM1061.

ASRock Rack a également placé sur la carte mère deux ports Disk On Module (DOM, rouges) gérés par le chipset et un OCulink (PCIe 3.0 x4, U.2). Cette carte mère peut donc accueillir de nombreux périphériques de stockage, mais ne sera sans doute pas le choix idéal des adeptes de NAS, à moins d'utiliser une carte contrôleur PCIe par exemple. 

Sur le PCB, on trouve également des connecteurs pour des ports USB 2.0 et 3.2 (5 Gb/s), LED, COM, VGA, SMBus, TPM. Outre les sondes de températures intégrées, on peut en ajouter une externe. L'alimentation nécessite un connecteur ATX 24 broches et un (ou deux) 4+4 broches. Un afficheur de code d'erreur est présent.

Ce qui devrait le plus intéresser certains se situe au niveau du panneau arrière de la carte. Outre les habituels ports PS/2, VGA et USB 3.2 (2x 5 Gb/s Type A, 2x 10 Gb/s Type A/C), bouton UID et le port réseau pour le contrôle distant (Realtek RTL8211E et partie graphique ASPeed AST2500, 16 Mo de DDR4) on a droit à quatre ports RJ45.

Tous sont gérés par des puces Intel avec Wake-on-LAN, économie d'énergie (802.3az) et PXE. Deux proposent un débit de 2,5 Gb/s (i225) contre 10 Gb/s (X710-AT2) pour les deux autres. L'un de ces derniers (LAN3) gère la Network Communications Services Interface (NC-SI) utilisé par certaines applications pour une communication série. 

Ainsi, on peut disposer d'un maximum de quatre connexions réseau ou 2+2 à des débits différents permettant de s'adapter à divers besoins, que ce soit dans le cadre de la virtualisation ou d'un serveur unifié.

BIOS ultra-complet et gestion distante

L'installation de la carte mère et l'utilisation de son BIOS sont sans surprise. Ce dernier est complet, parfois un peu trop puisque l'on retrouve aussi de nombreux éléments qui se trouvent habituellement dans des modèles grand public pour pousser la fréquence de tel ou tel élément par exemple. Tout est détaillé dans le manuel.

L'interface de gestion distante est aussi assez classique pour qui connaît ASRock Rack. On retrouve du HTML5 tant pour connaître le statut de la carte et de ses composants que la gestion des logs, des accès par de multiples comptes, la gestion graphique distante (KVM), etc. On regrette toujours que l'interface soit uniquement en anglais et que des options locales ne soient pas présentes, par exemple pour le contrôle du clavier.

Le modèle idéal pour les « Pro »

La TRX40D8-2N2T d'ASRock Rack tient donc ses promesses. Il s'agit d'un modèle haut de gamme, dense, avec une connectique fournie. On peut y connecter de nombreuses cartes PCIe, de nombreux périphériques de stockage, profiter d'un réseau rapide via 4 ports à 2,5 Gb/s ou 10 Gb/s. Le tout pour un tarif qui reste modéré au regard des prix pratiqués sur les cartes mères TRX40 (qui débutent à 450 euros chez LDLC).

Si vous avez un usage professionnel de votre Ryzen Threadripper, avec un besoin de connectique à haut débit, il s'agit d'un modèle de premier choix. Ce sera d'ailleurs l'un des rares à proposer des fonctionnalités de gestion distante, ce qui peut être nécessaire à une installation au sein d'un serveur placé dans une autre salle. 

Certes, on peut regretter certains choix de design comme le positionnement des connecteurs de ventilation ou des M.2, qui peuvent être gênés par l'utilisation de multiples cartes graphiques longues, mais il est possible de trouver des solutions à de tels problèmes. Gare également au choix du système de refroidissement. 

 

NVIDIA Passthrough Multiples VM Trois VM, chacune avec 8 coeurs CPU et une carte graphique dédiée : c'est désormais possible

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X399 Designare EX de Gigabyte : la carte mère presque parfaite pour une station de travail
Vivement la version 10G

Après avoir décortiqué la X399 Aorus Xtreme de Gigabyte, nous avons décidé de nous attarder sur sa petite sœur, pensée pour les créateurs et autres utilisateurs professionnels : la X399 Designare EX. 

Gigabyte a décliné sa gamme X399 en quatre modèles : Aorus Pro, Gaming 7, Designare Ex et Aorus Xtreme. Proposées entre 330 et 465 euros, elles visent chacun un public en particulier.

La première vise ceux à la recherche du tarif minimal, alors que la seconde s'adresse plutôt les joueurs avec sa puce réseau Killer, son surplus de connectique et de LED. L'Aorus Xtreme intègre pour sa part le plus de connectique et de fonctionnalités possibles. Quelle est donc la place de la Designare EX dans tout cela ?

C'est ce que nous avons cherché à comprendre.

Ni Multi-Gig, ni 10 Gb/s

Au format ATX (305 x 244 mm), cette carte affiche un design plus sobre que les modèles Aorus. La gamme Designare s'adresse en effet à des acheteurs un peu différents, plus professionnels.

Cela n'empêche pas la présence de LED, comme nous le verrons plus loin, mais elles sont intégrées autrement, de manière plus sobre. Par défaut dans des tons de bleu plutôt qu'Orange, se mariant bien avec le gris dominant de la carte. C'est pour cela que l'on a tant de mal à comprendre Gigabyte concernant la connectique réseau.

Qui, plus qu'un professionnel, peut avoir besoin d'un réseau à plus de 1 Gb/s ? Pourtant, point de puce Aquantia AQC107 sur ce modèle, pas plus que de modèle Multi-Gig (2,5 ou 5 Gb/s). Il faut se contenter de deux ports RJ45 à 1 Gb/s gérés par des puces Intel  i211AT. Un choix qui explique sans doute que la carte soit proposée à moins de 400 euros

Sur le Bluetooth/Wi-Fi on retrouve le même regret que sur l'Aorus Xtreme avec du 4.2/802.11ac (867 Mb/s) via une puce Intel Wireless AC-8265 qui aurait bien besoin d'une mise à jour.

Gigabyte X399 Designare EX

Face à l'Aorus Xtreme : le jeu des sept différences

Les ressemblances avec sa grande sœur ne s'arrêtent pas là. En effet, on a droit à une connectique assez similaire avec trois ports M.2 dont deux 2280 et un 22110, compatibles avec les SSD PCIe 3.0 x4 et S-ATA. Leur placement diffère. Ainsi, on note de très légères différences entre les deux modèles... à l'avantage de la Designare EX.

Ainsi, il n'y a pas quatre ports PCIe x16, mais cinq. Attention néanmoins, cela ne veut pas dire que leur câblage est fondamentalement différent puisque l'on a deux x16 et deux x8 en 3.0. Le dernier est un PCIe 2.0 x4 (contre x1 sur l'Aorus Extrême). Huit ports S-ATA 6 Gb/s sont présents, plutôt que six, toujours inclinés à 90°.

Dans le bundle, un adaptateur M.2/U.2 est présent, pour ceux ayant besoin de connecter un tel port, ce qui est plus courant dans le domaine professionnel que grand public. 

Sur le PCB, des boutons Power/Reset font leur apparition, en complément du switch Dual BIOS et de l'indicateur de code d'erreur. Gigabyte ne profite par contre pas d'avoir retiré un port RJ45 au panneau arrière pour y ajouter des connecteurs, si ce n'est un combo PS/2 qui pourra là aussi en intéresser certains en entreprise.

On trouve toujours cinq jacks et une sortie S/PDIF optique (via un simple Realtek ALC1220), deux ports d'antennes Wi-Fi. Les ports USB sont répartis de la sorte :

  • Processeur :
    • 8x USB 3.1 Type-A (5 Gb/s) sur le panneau arrière
  • Chipset :
    • 1x USB 3.1 Type-A (10 Gb/s) sur le panneau arrière
    • 1x USB 3.1 Type-C (10 Gb/s) sur le panneau arrière
    • 1x USB 3.1 Type-C (5 Gb/s) sur le PCB
    • 2x USB 3.1 Type-A (5 Gb/s) sur le PCB
    • 4x USB 2.0 Type-A sur le PCB

Ici, on note la disparition de la puce ASMedia, mais aussi que certains ports changent de couleur... Les jaunes profitent du DAC-UP 2, devant limiter les chutes de tension sur les câbles de grande longueur. Un point qui peut être intéressant pour les casques audio ou de réalité virtuelle, entre autres.

Le blanc peut être utilisé pour la mise à jour de la carte mère si l'UEFI principale et celle de secours refusent de démarrer (Q-Flash Plus). Au final, on retrouve presque un clone de la X399 Aorus Gaming 7, avec deux ports réseau Intel plutôt qu'un unique Killer, et un look différent. 

Gigabyte X399 Aorus XtremeGigabyte X399 Designare EX
La X399 Aorus Xtreme (à gauche) face à la X399 Designare EX (à droite)

Bundle inchangé, moins de fioritures « O/C ready »

Les choix de Gigabyte se portent également sur un étage d'alimentation (Digital PWM) plus simple, avec huit phases principales et sans dissipation active. Ainsi, seuls des connecteurs ATX 24+8+4 broches sont présents.

On garde par contre une plaque sous la carte et l'intégration du panneau arrière, ce qui est une bonne chose. La gestion de la ventilation est toujours aussi complète avec neuf capteurs de températures, huit connecteurs PWM (dont deux pour un dispositif de watercooling). Quatre LED sont placées sur le PCB pour le statut du CPU, de la mémoire, de la carte graphique et du boot, mais rien de plus.

Le bundle intègre toujours l'antenne Wi-Fi compacte, six câbles S-ATA tressés (trois coudés), un pont SLI, un G-connector pour brancher facilement les boutons/LED en façade, des vis et supports M.2, une clé T20 pour ouvrir le socket, une autre (2,5 mm, hexagonale) pour retirer les dissipateurs M.2, deux thermistors, deux serre-câbles velcro, deux adaptateurs et deux rallonges RGB... en complément des habituels manuel et CD d'installation.

Gigabyte X399 Designare EX

Enfin, on trouve deux connecteurs pour bandes de LED 5050 fonctionnant à 5V ou 12V pour 2 A, jusqu'à cinq mètres et 300 diodes, selon la configuration des jumpers. Faites donc attention à ce point avant de monter votre système. Deux autres (RGBW) permettent d'utiliser des bandes 5050 jusqu'à deux mètres (12 V, 2 A). Le tout est géré par l'application maison : RGB Fusion 2.0.

Nous ne reviendrons pas ici en détail sur l'UEFI ou la suite logicielle de Gigabyte, déjà évoquées dans un précédent article. La X399 Aorus Xtreme ne fait que reprendre cette base, adaptée aux processeurs Ryzen Threadripper d'AMD. On regrette par contre toujours l'absence de solution simple pour une mise à jour sans CPU connecté.

Une bonne carte, mais regret sur le LAN

Pour moins de 400 euros, cette Designare EX a un positionnement difficile. Elle vise les professionnels, mais se contente de deux ports LAN à 1 Gb/s. Elle offre des avantages par rapport à l'Aorus Xtreme, tout en étant moins orientée vers l'offre haut de gamme, mais est presque identique à l'Aorus Gaming 7... en gris/bleu.

De fait, elle se retrouve face à des modèles comme la X399 Taichi d'ASRock, légèrement moins chère (370 euros) malgré des caractéristiques similaires. Cette dernière ne propose pas de dissipateurs M.2 avec pad thermique, ce qui peut faire la différence en faveur de Gigabyte. 

Si l'on apprécie le surplus de ports S-ATA, le connecteur U.2, les évolutions du PCB, on regrette que Gigabyte n'ait pas au moins fait le choix du Multi-Gig sur un tel produit. Certes, cela permet à ceux qui n'ont que faire d'un réseau à plus de 1 Gb/s de payer leur produit moins cher, mais intégrer une puce Aquantia sur un modèle visant les joueurs plutôt que sur une carte professionnelle parait manquer de logique. 

Ou tout du moins, on comprend que Gigabyte n'a pas voulu faire de la Designare EX son modèle haut de gamme à moins de 500 euros avec un port 10 Gb/s, celle-ci manquant de « fioritures O/C ». C'est donc sur la gamme Aorus, jugée plus apte à dans cet espace tarifaire, que cette caractéristique a été transposée.

Mais le client intéressé par une carte mère ATX avec port 10 Gb/s natif, lui évitant d'occuper inutilement un port PCIe ne pourra pas opter pour la X399 Designare EX. Il devra alors se tourner plutôt vers la Fatal1ty Professional Gaming d'ASRock, proposée à 460 euros (sans dissipateurs M.2).

 

SOURCE : INpact Hardware - Tests, guides et analyses de matériel informatique depuis 2001 (inpact-hardware.com)

 

 

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