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English Below Internautes et citoyens si vous désirez soutenir Fred Forest retournez lui ce message à l’adresse suivante press@webnetmuseum.org
Le Centre Pompidou ne doit pas détruire les participations à « La Banque du pied » offert généreusement par des Internautes du monde entier comme il se propose de le faire à partir du 16 avril 2024. Il doit au contraire les conserver précieusement comme œuvres faisant partie d’un tout. https://lnkd.in/emHZ9wTw
If you would like to support Fred Forest, please return this message to press@webnetmuseum.org. The Centre Pompidou must not destroy the “Foot Bank” entries generously donated by Internet users around the world, as it intends to do from April 16, 2024. On the contrary, it should treasure them as part of a whole.https:// https://lnkd.in/emHZ9wTw
L’œuvre perdue de Fred Forest où le procès comme prétexte à création artistique (1) Harald SZEEMANN (en avion, janvier 1992)
Théoricien de l’art, organisateur d'expositions, co-directeur de la Kunsthalle de Zurich En art- et on le sait, entre autres, par la pratique et la nature du travail artistique engagé par Fred Forest- il n'y a pas de certitudes. Il n'y a pas de certitudes à une seule exception prés : tout ce qui est exposé dans un musée ayant passé le rite habituel (le musée invite l'artiste, l'artiste accepte ou refuse…) devient Art !
Et cela sans distinction aucune, que ce soit un tableau, une sculpture, un objet trouvé et signé, un bout de papier, un gramme de radium posé sur le toit du Musée, des dessins et des textes d'auteurs du menu peuple invités par un artiste. Tout aussi bien des pages de journaux présentées dans un classeur, une relation de communication sous la forme d'un paquet postal mis en route par un artiste. Bref, tout ce qui existe et qui a pu être choisi par un artiste, tout devient art dans le Musée. Et puisque c'est art, il y a en l'occurrence : présentation, exposition et peut-être achat…
Même quand il s'agit d'une exposition temporaire ou de l'entrée de la chose devenue art dans le patrimoine, et donc dans les collections, il y a toujours la responsabilité de l'institution muséale qui est engagée. Donc, inventaire, protection, conservation, restauration et surtout l'œuvre doit nécessairement toujours être couverte par les assurances. Assurer tout ce qu'il montre est un des devoirs principaux d'un directeur de musée ou d'un organisateur d'exposition. Et cela même si l'artiste invité est souvent ennemi de toute bureaucratie, et manifeste une sainte horreur à remplir le contrat qui doit faire figurer les sommes représentant les objets à assurer. Mais, s'il avait, au lieu d'imposer son abus d'autorité, accepté la revendication légitime de Forest pour le dédommager de la perte de son dossier avec les dessins des " autre ""… peut-être celui-ci n'aurait pas créé avec sa propre plume, ce qu'il a appelé " l'œuvre perdue ", une œuvre constituée d'une centaine de correspondances originales qui s'articulent avec différentes actions médiatiques et parodiques qu'il a menées contre l'État de Vaud durant plusieurs années.
Une sorte de " Recherche du Chef-d'œuvre inconnu " où Balzac vole au secours de notre " desesperados " médiatique. En conclusion : nous dirons que moralement, éthiquement, juridiquement, Fred Forest a le droit avec lui et les rieurs ; et il a raison sur toute la ligne dans ses combats d'artiste et son positionnement critique contre les représentants du pouvoir politique, culturel et la bureaucratie.
Le fameux dernier mot qui clôt l’affaire sans appel, et la fin de non-recevoir du pouvoir politique, constituent dans son cas un abus caractérisé, une injustice criarde. On peut considérer que le Pouvoir politique dans cette position n'est pas même " méchant ". Il se révèle tout simplement stupide ! Les preuves en sont manifestes. Les preuves en sont accablantes. Harald Szeemann, janvier 1992 Note-(I) Action médiatique qui s'est déroulée entre 1978 et 1991.
Aujourd’hui, une grande partie des informations sensibles des États, des entreprises et des particuliers est traitée et stockée sur des supports numériques. La production et la distribution d’électricité, la production industrielle en général, les transports de masse, les communications, la commercialisation de toutes sortes de biens et de services, la finance, les dépôts d’information et bien d’autres activités sont exploitées, sauvegardées et contrôlées par des systèmes informatiques qui font un usage permanent et massif de plates-formes de réseau, qui sont dans la plupart des cas liées à l’internet.
Dans un monde où la guerre n’a plus aucune limite, le cyberespace est sans aucun doute l’un des champs de bataille les plus actifs. La militarisation du cyberespace et son utilisation à des fins d’agression militaire ont des objectifs multiples, allant de la capture d’informations stratégiques des forces armées et du gouvernement de l’ennemi aux campagnes de désinformation qui génèrent la panique, l’anxiété et l’incertitude au sein de la population, en passant par l’interruption des services de communication, de l’approvisionnement en énergie, en eau et en gaz, entre autres, qui perturbent la vie de la population civile et les opérations militaires. Les pirates informatiques et les spécialistes techniques du matériel et des logiciels sont essentiels pour agir en tant qu’opérateurs dans ce type de guerre, à la fois pour planifier et exécuter des cyber-attaques et pour les prévenir.
Les États-Unis disposent de grands avantages dans le domaine de la technologie numérique, qu’ils utilisent à leur guise et toujours dans leur intérêt militaire, politique et/ou économique. Nombre de leurs entreprises technologiques ont réussi à atteindre des positions monopolistiques ou quasi-monopolistiques dans divers domaines du monde numérique. Le système d’exploitation installé sur la grande majorité des ordinateurs de bureau et portables dans le monde appartient à une société américaine, et ce système est manipulable de multiples façons, notamment par ses créateurs et par les agences gouvernementales américaines, bien plus que par des pirates indépendants ou des agences d’autres gouvernements. De nombreux programmes antivirus, les programmes de gestion et de stockage du courrier électronique les plus populaires, ainsi que les principales plateformes de réseaux sociaux appartiennent à des entreprises américaines qui, depuis le 11 septembre 2001 et l’adoption du Patriot Act, sont obligées de remettre à leur gouvernement toutes les informations requises sur les utilisateurs et les clients ou de permettre aux agences gouvernementales d’agir sur les logiciels et le matériel de leurs entreprises pour faciliter l’interception ou l’extraction de toutes sortes d’informations privées.
Le gouvernement américain a espionné des millions de personnes utilisant des réseaux de téléphonie mobile et des réseaux sociaux développés par des entreprises américaines. Selon Eduard Snowden, la National Security Agency (NSA) a accédé aux serveurs de données de ces entreprises, avec ou sans leur consentement, détruisant ainsi la vie privée de millions de citoyens aux États-Unis et dans le monde. Elle a également espionné des dirigeants politiques du monde entier, y compris leurs plus proches collaborateurs, comme la chancelière allemande Angela Merkel, d’autres membres du gouvernement allemand ainsi que des responsables français, suédois et norvégiens, avec le soutien et la complicité des services de renseignement danois. Depuis quelques jours, des informations circulent dans les médias occidentaux exposant l’espionnage sur Trump, candidat en 2016, demandé par le président Obama aux Britanniques, qui ont confié la Communications Headquarters (GCHQ), une agence d’espionnage technologique, qui avait de l’expérience aux États-Unis, puisqu’elle avait mené des renseignements, entre autres, sur des citoyens irlandais résidant dans ce pays.
D’autre part, ils contrôlent les outils (réseaux sociaux, médias et industrie culturelle) et les méthodes (guerre cognitive, guerre psychologique, guerre communicationnelle) avec lesquels, entre autres, ils manipulent la conscience sociale, propagent des idées suprématistes et extrémistes, tentent de changer l’histoire et génèrent des manifestations antigouvernementales dans les pays qu’ils qualifient d’«indésirables», afin d’en changer le gouvernement.
Les États-Unis et leurs partenaires les plus dociles ont ratifié la Convention de Budapest sur la cybercriminalité en 2001, proposé l’«Appel de Paris pour la confiance et la sécurité dans le cyberespace» en 2019 et également signé en 2022 la Déclaration sur l’avenir de l’internet, toutes ces propositions étant édulcorées avec un langage typiquement occidental. Liberté, équité, droits de l’homme, responsabilité, internet libre, fiable et sûr, lutte contre les dictatures, le terrorisme et les crimes de toutes sortes sont les termes répétés dans toutes ces propositions qu’ils utilisent pour tenter d’imposer leur monde basé sur des normes néocoloniales et impérialistes. Les pays du Sud doivent être vigilants pour ne pas se laisser piéger par ces propositions occidentales qui visent à maintenir leur capacité de domination en prolongeant la vie de l’unipolarité.
L’impérialisme n’a pas de limites ni de restrictions, il utilisera donc tous les arsenaux à sa disposition.
Il est évident, public et notoire que le gouvernement américain a utilisé et utilisera tout le pouvoir dont il dispose dans le cyberespace comme une arme de guerre contre quiconque s’oppose à lui, afin de le manipuler et d’essayer de le pousser dans la direction qui lui convient le mieux, tout en l’accusant de violer la liberté, la démocratie et les droits de l’homme, de manipuler les élections, de voler des secrets et de déstabiliser le monde.
C’est un devoir pour les pays attaqués de se défendre. Prévenir et se préparer aux attaques est une tâche fondamentale, faire du contre-espionnage, utilisez votre propre système d’exploitation ou un système d’exploitation basé sur Linux, acquérir du matériel fabriqué par des entreprises non contrôlées par l’Occident, développer des alternatives à vos réseaux sociaux et autres systèmes informatiques sensibles, former des ingénieurs en sécurité des données, préparer les citoyens à contrer les campagnes de désinformation et disposer de bons services de renseignement sont quelques-unes des tâches qui doivent être approfondies. La souveraineté et la sécurité dans notre partie du cybermonde sont des éléments clés qui doivent toujours être pris en compte.
En politique et en guerre, l’information doit être valorisée et protégée autant, voire plus, que la vie elle-même. Dès 300 avant J.-C., Kautilya, penseur et ministre indien, parlait déjà de la nécessité d’une bonne gestion de l’information et de la désinformation. Dans son livre, l’Arthashastra, il a établi une série de mesures pour protéger ses propres informations et pour recueillir des informations auprès de l’opposition, ainsi que pour mener des campagnes de désinformation. L’espionnage, les agents infiltrés et d’autres tactiques sont abordés et expliqués par l’auteur, qui conclut que leur utilisation correcte peut apporter de grands avantages, tandis que leur négligence ou leur perte peut conduire à de grandes catastrophes, ce qui reste tout à fait vrai à l’ère numérique.
Les serveurs informatiques : leurs différentes formes et fonctions au sein des entreprises
De nos jours, l’informatique reste absolument incontournable au sein des différents services d’une entreprise. C’est notamment le cas des serveurs, représentant un élément central dans l’hébergement des données sur le réseau. Cependant, sachez que chaque type de serveur informatique dispose de ses propres spécificités de fonctionnement, ce qui nécessite des compétences particulières pour une meilleure appréhension.
Les serveurs peuvent être de différentes formes de services, soit sous forme physique soit sous forme virtuelle. Ils jouent le rôle crucial de permettre un accès facile aux logiciels et fichiers partagés avec des ordinateurs appelés « clients », qui sont connectés en réseau avec eux via un hébergement. Les serveurs peuvent donc être des ordinateurs dédiés ou des logiciels sources. Dans certains cas, les serveurs virtuels fonctionnent grâce a l’infrastructure cloud du fournisseur internet de l’entreprise. Dans le cadre du cloud, Les rôles sont différents, mais la majeure partie d’entre eux concentre les données d’une entreprise de manière sécurisée sur un réseau pour éviter la moindre faille du système informatique.
Il existe une variété de types de serveurs informatiques, chacun ayant un rôle spécifique qui complète celui des autres.
Les différents types de serveurs informatiques et leurs fonctions
Le serveur de fichiers
Un serveur de fichier est un service de système informatique dédié à stocker et à partager une multitude de fichiers en réseau. Les serveurs de fichiers peuvent également fournir des fonctionnalités de stockage centralisé, de sauvegarde de fichiers, de contrôle d’accès et de gestion de la version des fichiers pour les utilisateurs et les groupes. Les serveurs de fichiers sont souvent utilisés dans les entreprises pour centraliser les données et les rendre accessibles à toutes les personnes qui en ont besoin, tout en garantissant une infrastructure sécurisé et fiable.
Le serveur d’impression
Un serveur d’impression est un système informatique comme son nom l’indique, qui par son fonctionnement permet à plusieurs ordinateurs de partager une imprimante en réseau. Au lieu de connecter chaque ordinateur individuellement à l’imprimante, tous les ordinateurs peuvent envoyer des travaux d’impression au serveur d’impression, qui se charge ensuite de les transmettre à l’imprimante.
Les serveurs d’applications
Un serveur d’application est un ordinateur ou un service dédié à l’exécution de logiciels d’application qui permettent aux utilisateurs de se connecter et d’interagir avec ces applications en ligne. Les serveurs peuvent gérer la gestion des données, la sécurité, le stockage, la performance et la disponibilité des applications qu’ils servent. Les serveurs d’application peuvent être déployés localement sur un réseau privé ou sur un cloud public pour un accès à distance. Les serveurs d’application sont souvent utilisés pour les applications d’entreprise, telles que les systèmes de gestion de la relation client (CRM), les systèmes de gestion de la production (ERP), les systèmes de gestion de contenu (CMS) et les systèmes de gestion de la chaîne d’approvisionnement (SCM).
Le serveur DNS
Un serveur DNS (Domain Name System) est un système informatique qui convertit les noms de domaines en adresses IP. En d’autres termes, le serveur DNS joue le rôle de traducteur en traduisant les noms de domaines que vous entrez dans votre navigateur en adresses IP, qui sont les véritables adresses utilisées par les ordinateurs pour se connecter à Internet.
L’utilisation d’un serveur DNS fiable et rapide peut améliorer considérablement les performances de votre connexion Internet, en accélérant les temps de chargement des pages Web et en améliorant la stabilité de votre connexion.
Le serveur de messagerie
Un serveur de messagerie est un système informatique qui gère l’envoi et la réception de courriels.
Le serveur peut être utilisé pour les communications internes dans une entreprise ou pour les communications avec l’extérieur. Les utilisateurs peuvent accéder à leur messagerie en utilisant un client de messagerie ou en se connectant directement au serveur de messagerie via un protocole tel que IMAP ou POP3. Le serveur de messagerie stocke les messages dans une base de données et les envoie aux destinataires appropriés en fonction de leur adresse email. Les serveurs de messagerie peuvent également comporter des fonctionnalités telles que le filtrage anti spam et antivirus, la gestion des calendriers et des contacts, ainsi que des fonctions de gestion des courriels.
Le serveur Web
Un serveur web est un ordinateur qui héberge et diffuse du contenu sur Internet. Le serveur utilise un logiciel spécialement conçu pour gérer les demandes de connexion et les transferts de données entre les ordinateurs clients et les serveurs web. Les clients (généralement des navigateurs internet) envoient des requêtes pour accéder à des pages internet, et le serveur web les traite et envoie les données demandées en retour. Les serveurs web peuvent héberger des sites Web, des blogs, des forums, des applications en ligne et bien d’autres types de contenu.
Le serveur de base de données
Il est fréquent que le volume des informations à traiter reste considérable. Cependant, ces données doivent être accessibles à n’importe quel instant pour de nombreux clients. Dans ce contexte, il est impératif de déployer un serveur de base de données. En effet, il a un rôle de stockage, il gère et sécurise les données, telles que les informations clients, les transactions commerciales, les informations produits, etc. Le serveur de base de données permet une accessibilité constante aux fichiers et données de l’entreprise depuis les ordinateurs clients. De plus, il offre la possibilité de contrôler automatiquement les autorisations d’accès aux données.
Le serveur virtuel
Un serveur virtuel est une machine logicielle qui simule un serveur physique. Il peut être hébergé sur un serveur physique dédié ou sur un ordinateur qui partage ses ressources avec d’autres utilisateurs. Le serveur virtuel peut être utilisé pour l’hébergement d’applications, des sites web, des bases de données ou d’autres types de services en ligne. Il permet à plusieurs utilisateurs de partager les ressources d’un seul ordinateur, ce qui peut être plus économique et plus écologique que d’avoir plusieurs serveurs physiques.
Le serveur proxy
Un serveur proxy est un serveur intermédiaire qui agit comme un pont entre les ordinateurs clients et les serveurs de destination. Il permet aux utilisateurs de naviguer sur le web en dissimulant leur adresse IP et en protégeant leur vie privée. De plus, les serveurs proxy peuvent également être utilisés pour filtrer le contenu, limiter l’accès à certaines ressources en ligne et accélérer les connexions en mémorisant les données les plus souvent demandées.
Ce qu’il faut retenir des serveurs
Comme vous le voyez, il existe de nombreux types de serveur qui ont chacun des rôles différents. Même si les serveurs travaillent ensemble pour offrir des services et des ressources en ligne qui peuvent être utilisés par les clients connectés au réseau. Il est important de comprendre les différences entre ces serveurs afin de faire un choix éclairé pour répondre aux besoins de votre entreprise. Il est essentiel de ne pas oublier l’importance de leurs supervision via l’infogérance, car il est nécessaire d’avoir des serveurs fonctionnels à n’importe quel instant. Pour ce faire, il est conseillé de consulter un expert dans le domaine pour obtenir une aide qualifiée et une supervision optimal.
3 mars 2024
CINEMA : CAMERA PRO SONY VENICE 2
Caméra de cinéma numérique plein format avec enregistrement X-OCN interne et capteur 8K et 6K au choix.
Un partenaire créatif de confiance
La VENICE 2 est une caméra de cinéma créée par et pour le directeur de la photographie. Elle est livrée avec l’un des deux capteurs plein format offrant chacun une qualité d’image exceptionnelle. Grâce aux nouvelles capacités d’enregistrement internes, les utilisateurs peuvent capturer encore plus de couleurs et de détails au sein du boîtier compact qu’ils connaissent déjà.
Des images remarquables
La VENICE 2 offre le choix entre des capteurs 8K et 6K, tous deux dotés d’une plage de latitudes et d’un gamut incroyablement étendus. Elle offre aux cinéastes une liberté d’expression inédite lors de l’étalonnage, avec plus de 16 ou 15 diaphs de latitude et un rendu des couleurs exquis.
Simplicité et intuitivité
Les opérateurs doivent pouvoir compter sur une caméra fiable et pratique, en particulier lors de prises de vue exigeantes. La VENICE 2 offre une navigation simple dans les menus et des connecteurs disposés de sorte à faciliter le travail sur le plateau. Grâce à sa conception robuste et compacte, cette caméra permet une configuration rapide pour les prises de vue au poing ou sur support. Vous pouvez ainsi vous concentrer sur la prise de vue et non sur la caméra.
Capteur plein format 36 x 24 mm pour le cinéma
La VENICE 2 est équipée d’un des deux capteurs plein format 36 x 24 mm, spécialement conçus pour les exigences et les performances du cinéma haut de gamme. Chaque capteur offre une sensibilité, une latitude et un rendu des couleurs remarquables. Les blocs de capteurs étant interchangeables, les utilisateurs peuvent facilement passer de l’un à l’autre, sans firmware supplémentaire, et même utiliser le capteur de leur caméra VENICE d’origine. Le nouveau capteur 8K peut capturer des images avec une résolution maximale de 8640 x 5760 pixels. Le capteur 6K d’origine offre lui jusqu’à 6048 x 4032 pixels. Tous deux offrent un suréchantillonnage puissant pour des images 4K incroyables.
Vue avant de la VENICE 2 avec capteur 8K
8K et 6K plein format largeur totale 36 mm
En plein format, vous pouvez utiliser la largeur totale des capteurs (6048 ou 8640 pixels) pour du grand écran sphérique 2.39:1 ou du grand format Scope. Le plein format peut être utilisé de façon créative de différentes manières : pour permettre une plus faible profondeur de champ ou une prise de vue très large, par exemple.
Anomorphique de-squeeze Super35
Pour la prise de vue et la production anamorphique, une variété de formats de-squeeze sont pris en charge, afin d’offrir encore plus de liberté créative quant au choix des objectifs.
Super 35 17:9 et 16:9
Ces formats de capteur très appréciés sont pris en charge en natif par la VENICE 2, et le capteur 8K permet de filmer des séquences 5,8K dans ces modes. Les objectifs à monture PL Super 35 mm actuels peuvent aussi être utilisés.
Modes du capteur 8,6K de la VENICE 2
Modes du capteur 8,6K
Modes du capteur 6K de la VENICE 2
Modes du capteur 6K
Modes du capteur 8K
Modes du capteur 8K
Licence de logiciel Mode du capteur Résolution L x H (en mm) Cadence du projet Select FPS
Licence non requise* 5,4K 16:9 5434 x 3056 22,6 x 12,7 23, 24, 25, 29, 50, 59 1** – 60, 66, 72, 75, 88, 90
Licence non requise* 5,8K 17:9 5434 x 3056 24,1 x 12,7 23, 24, 25, 29, 47, 50, 59 1** – 60, 66, 72, 75, 88, 90
Licence non requise* 5,5K 2.39:1 5480 x 2296 22,8 x 9,55 23, 24, 25, 29, 47, 50, 59 1 – 60, 66, 72, 75, 88, 90, 96, 100, 110, 120
Licence anamorphique 5,8K 6:5 5792 x 4854 24,1 x 20,2 23, 24, 25, 29, 47 1** – 48
Licence anamorphique 5,8K 4:3 5792 x 4276 24,1 x 17,8 23, 24, 25, 29, 47, 50, 59 1 – 60
Licence plein format* 7,6K 16:9 7680 x 4320 32,0 x 18,0 23, 24, 25, 29, 50, 59 1** – 60
Licence plein format* 8,1K 16:9 8100 x 4556 33,8 x 19,0 23, 24, 25, 29 1 – 48
Licence plein format* 8,6K 17:9 8640 x 4556 35,9 x 19,0 23, 24, 25, 29, 47 1 – 48
Licence plein format* 8,6K 3:2 8640 x 5760 35,9 x 24,0 23, 24, 25, 29 1** – 30
* La licence Anamorphic est requise pour activer le réglage de format, autre que Off (x1.0), pour la fonction de-squeeze.
** Avec une sensibilité de base élevée 3 200 ISO, 1-7FPS n’est pas disponible. La valeur FPS de sélection varie en fonction du format d’enregistrement et du type de carte mémoire AXS.
Latitude exceptionnelle
Le capteur 8K de la VENICE 2 possède une latitude exceptionnelle de 16 diaphs, et plus de 15 diaphs pour le capteur 6K. Cela signifie que les deux capteurs peuvent fournir des images phénoménales avec un bruit très faible, dans des conditions allant d’une lumière naturelle forte à presque aucune lumière. Les performances de la VENICE 2 sont également excellentes en matière d’image à haute plage dynamique et donnent une liberté créative sans précédent en matière d’étalonnage.
Plus de couleurs pour plus d'expression
La VENICE 2 peut aller au-delà de l’espace colorimétrique BT.2020, avec une gamme de couleurs supérieure au DCI-P3. Cela signifie qu’elle peut reproduire les véritables couleurs du paysage en face de votre objectif. Vous disposez donc aussi d’une large palette dans les suites d’étalonnage grâce au workflow reconnu de l’encodage gamma S-Log3 de Sony et à l’espace colorimétrique très large S-Gamut3. De plus, les capteurs 6K et 8K de la VENICE 2 homogénéisent presque parfaitement les couleurs, ce qui rend l’expérience d’étalonnage encore plus agréable.
High Frame Rate
La VENICE 2 peut filmer à des vitesses allant jusqu’à 120 ips en 4K et 90 ips en 6K avec le capteur 6K. Associée à une licence anamorphique, elle permet également de filmer à des vitesses allant jusqu’à 75 ips en 4K 4:3 et 72 ips en 4K 6:5. Avec le capteur 8K, la VENICE 2 peut atteindre 72 ips en 8,2K et 120 ips en 5,5K.
La VENICE 2 peut sélectionner un paramètre IPS à 33,33 variables lorsque la cadence du projet est réglée sur 24/25/50.
Vitesse d'obturation rapide
Nous n’avons pas besoin d’effet « jello » lors du tournage. La VENICE 2 dispose de capteurs à traitement ultra rapide, qui réduisent au maximum l’effet « jello » courant avec les capteurs CMOS.
Système d'extension 2 pour VENICE
Le système d’extension 2 CBK-3620XS pour VENICE offre encore plus de flexibilité de réalisation, sans aucun compromis sur la qualité d’image. Conçu en parallèle avec la VENICE 2, ce système offre une bande passante plus large pour prendre en charge le capteur 8K de la VENICE 2, possède une distance de câble deux fois plus grande (jusqu’à 12m) sans répéteur, des boutons de contrôle supplémentaires et un capteur gyroscopique intégré.
Le système d’extension se compose d’un capot de panneau avant, d’un boîtier de bloc de capteur d’image avec des câbles d’extension de 3m et 12m au choix. Le nouveau système d’extension est entièrement compatible avec les capteurs 8K ou 6K de la VENICE 2, dotée du dernier firmware en date. Il est également compatible avec la première VENICE, si celle-ci dispose du dernier firmware en date, et favorise donc l’utilisation du capteur gyroscopique et de quatre boutons personnalisables.
Capteurs interchangeables
La VENICE 2 permet un retrait et un remplacement faciles du capteur. Vous pouvez ainsi permuter entre le capteur 8,6K et le capteur 6K d’origine en fonction de vos besoins. Vous pouvez également utiliser un capteur 6K de votre VENICE d’origine sur la VENICE 2.
Schéma de compatibilité des capteurs entre la VENICE et la VENICE 2
Interface utilisateur du Mode VFX intégré à la caméra
Fidélité des couleurs des VFX intégrés à la caméra
La mise à jour Version 3.0 de la VENICE 2 ajoute le « Mode VFX intégré à la caméra ». Ce réglage comprend des paramètres tels que la « température du mur » et le « rapport de mélange des lumières », afin d’améliorer la fidélité des couleurs lors d’un mélange entre un éclairage pratique et des volumes LED comme éclairage pour les VFX intégrés à la caméra. Ces paramètres de réglage sont enregistrés comme métadonnées sur X-OCN et intégrés dans ProRes.
Double base ISO
La VENICE 2 est dotée du mode Dual Base ISO, qui permet au capteur 8K d’offrir une sensibilité de base de 3 200 ISO en plus de la sensibilité de base 800 ISO. Le capteur 6K possède lui des sensibilités de base de 500 ISO et 2 500 ISO. La sensibilité de base élevée de 3 200 ISO excelle dans l’enregistrement de plage dynamique élevée dans des conditions de faible luminosité, avec une latitude d’exposition qui couvre de 6 à 10 diaphs sous un gris moyen de 18 %, pour un total de 16 diaphs. La sensibilité de base élevée de 2 500 ISO offre une latitude d’exposition qui couvre de 6 à 9 diaphs sous un gris moyen de 18 %, pour un total de plus de 15 diaphs.
Graphique ISO 800 de la VENICE 2 8K
800 ISO
Graphique 3 200 ISO de la VENICE 2 8K
3 200 ISO
Voir les valeurs Dual Base ISO du capteur 6K >
Enregistrement interne X-OCN 16 bits et 4K ProRes dans un boîtier compact
Avec la VENICE 2, les directeurs de la photographie et les coloristes peuvent désormais exploiter les incroyables possibilités créatives de l’enregistrement X-OCN 16 bits, sans enregistreur externe. Les utilisateurs profitent de toute la plage dynamique et de toutes les capacités de reproduction des couleurs du capteur, qui capture en 4K ProRes 4444 et en 422 HQ. Avec un format aussi compact et sans enregistreur externe, la configuration est plus rapide et plus facile, en particulier sur les supports pivotants, les Steadicams et les drones.
VENICE 2 et VENICE avec comparaison de taille de l'AXS-R7
Rendu anamorphique
Offrant la prise en charge des objectifs anamorphiques, la VENICE 2 vous permet de capturer des images d’une beauté incroyable. Comme elle permet également de filmer aux formats d’image 4:3 et 6:5 à des résolutions horizontales élevées, les utilisateurs peuvent obtenir des reflets d’objectif et effets bokeh sensationnels et un fort impact émotionnel. Le capteur 8K peut tourner en 5,8K avec un format d’image 6:5, et le capteur 6K peut tourner en 4K avec les formats 6:5 et 4:3.
Objectif à monture PL
La VENICE 2 est livrée avec la monture d’objectif PL standard et est compatible avec tous les objectifs Super 35 et PL plein format, qu’ils soient sphériques ou anamorphiques. La monture d’objectif dispose de contacts prenant en charge la technologie Cooke/i et les informations relatives à l’objectif sont enregistrées sous forme de métadatas, image par image. Nous avons également ajouté la prise en charge ZEISS eXtended Data.
Monture E de type levier de verrouillage
Le système à monture E offre une compatibilité inégalée avec les objectifs Sony. La monture E (avec levier de verrouillage) offre aux utilisateurs la possibilité de changer d’objectif en tournant la bague de verrouillage plutôt que l’objectif lui-même. Par conséquent, dans la plupart des cas, il n’est pas nécessaire de retirer les rigs d’objectifs, ce qui permet de gagner du temps lors d’une production.
Image des filtres à densité neutre mécaniques à 8 paliers de la VENICE 2
Filtres à densité neutre mécaniques à huit paliers
La VENICE 2 s’inscrit dans les pas de la première VENICE avec son mécanisme de filtres à densité neutre mécaniques huit paliers à servocommande dans le châssis de la caméra. Ce mécanisme fournit une énorme densité neutre allant de 0,3 (1/2 = 1 diaph) à 2,4 (1/256 = 8 diaphs), qui permet de réduire le temps perdu à changer des filtres externes sur le tournage. Les filtres à densité neutre augmentent aussi considérablement la flexibilité de la VENICE lorsqu’ils sont commandés à distance par drone et grue, ou depuis un boîtier sous l’eau.
Châssis robuste et système d'aération de la VENICE 2
Conçu pour résister
Le châssis de la VENICE 2 est conçu pour être incroyablement robuste et a été testé rigoureusement dans les conditions les plus difficiles. La structure principale du châssis a été pensée pour garantir la solidité du boîtier. Son système de ventilation est complètement isolé de tous les composants électroniques pour empêcher toute pénétration de poussière, de sable ou d’éclaboussure. Le ventilateur silencieux peut être nettoyé ou même changé rapidement et facilement sur le tournage.
Utilisation intuitive et familière sur le lieu de tournage
La VENICE 2 dispose d’écrans de contrôle sur les deux côtés du boîtier, selon la même disposition que la VENICE. Un écran LCD de 3 pouces permet à l’assistant d’accéder rapidement aux réglages pendant la prise de vue. De l’autre côté, le mini écran OLED du caméraman lui assure un contrôle facile des fonctions les plus courantes, telles que le filtre à densité neutre, l’obturateur, le réglage ips, la balance des blancs et l’indice d’exposition.
En réponse aux retours des utilisateurs, l’interface de menu a été mise à jour pour permettre une utilisation encore plus facile sur le plateau. Plusieurs des connecteurs de la VENICE 2 ont également changé d’emplacement et de type, par exemple la sortie 12 V Lemo et le connecteur Ethernet, qui se trouvent désormais du côté assistant de la caméra.
Vue latérale de la VENICE 2 avec écran de l'assistant
Ecran de l'assistant
Vue latérale de la VENICE 2 avec écran du caméraman
Ecran de l'opérateur
Simulateur du menu de la caméra
Le simulateur de caméra VENICE 2 de Sony est un outil de formation interactif qui représente l’interface utilisateur du menu de la caméra CineAlta.
Zoom to Fit pour la surveillance
Avec l’enregistrement plein format 3:2, les utilisateurs ne pouvaient pas voir leur image sans bandes noires sur les côtés de leurs moniteurs. Notre fonction « Zoom to Fit » (zoom pour adapter) permet à la VENICE 2 d’enregistrer en plein format 3:2 tout en affichant simultanément une sortie moniteur 17:9/16:9. Les réalisateurs, directeurs de la photographie et toute l’équipe de tournage bénéficient ainsi d’une image qui remplit l’ensemble de l’écran du moniteur sur le plateau.
La fonction « Zoom to Fit » prend également en charge la prise de vue avec des anamorphoseurs et il est possible de sortir la même image que celle du viseur vers la sortie moniteur en sélectionnant le viseur comme source de sortie moniteur.
La Version 3.0 du firmware permet le zoom pour adapter le 2.39:1 avec le réglage 5,8K 17:9 et une anamorphose « De-Squeeze » 2.0x.
Amélioration du zoom pour adapter le 16:9 au mode imageur 3:2
Zoom pour adapter le 2:39:1 au mode imageur 3:2
Schéma illustrant la prise en charge de l’anamorphique X-OCN et de l’anamorphique ProRes avec une sortie SDI/HDMI/Viseur.
Performance de haut niveau, formats d'enregistrement éprouvés
La VENICE 2 propose une souplesse de production optimale. La caméra prend en charge l’enregistrement interne en X-OCN ou 4K ProRes sur les cartes mémoire AXS, ce qui rend inutile l’ajout de supports d’enregistrement supplémentaires.
X-OCN : négatif de caméra d'origine à latitude étendue 16 bits
Pleine résolution 4K, 6K et 8K, avec une extraordinaire reproduction des couleurs, bien adaptée au développement de la couleur troisième génération S-Gamut3 de Sony. La gradation des tons de 16 bits linéaires conserve de plus la totalité de la plage dynamique de la caméra, ce qui offre une bien plus grande liberté d’expression visuelle que les formats 10 bits ou 12 bits.
X-OCN 16 bits réduit la taille des fichiers de façon significative, ce qui est bien plus pratique pour travailler avec le contenu en pleine résolution des capteurs 8,6K ou 6K de la VENICE 2 en matière de temps de transfert des fichiers et de conditions de stockage.
Apple ProRes 4K
Les enregistrements Apple ProRes 4K, notamment ProRes 4444 et Apple ProRes 4K 422 HQ, sont appréciés en post-production. La VENICE 2 prend en charge Apple ProRes 4K. Cela signifie que vous n’avez pas besoin de transcodage. Vous pouvez gérer directement ces formats 4K ProRes à partir de la caméra.
Compatibilité avancée avec les LUT
La VENICE 2 prend en charge les données LUT et CDL intégrées dans les fichiers vidéo MXF. Ces données sont enregistrées dans le même dossier en tant que clip séparé pour simplifier le workflow en post-production.
Par ailleurs, pour les équipes qui souhaitent voir sur le plateau de tournage des images reflétant plus fidèlement l’aspect final de leur projet, la VENICE 2 permet d’appliquer des LUT 4K ou HD à sa sortie moniteur. La sortie HD bénéficie également d’un traitement LUT amélioré, avec des images et des gradations de couleurs plus riches.
Schéma de la VENICE 2 montrant les options 4K et les sorties arrière de la caméra
Collection de styles Picture Shop
La nouvelle collection de styles Picture Shop pour VENICE permet à tous les utilisateurs de caméras VENICE de bénéficier du talent et de l’expérience des meilleurs coloristes du monde au sein de leurs productions. Les fichiers LUT (Look-Up Table) à télécharger gratuitement peuvent être utilisés pour le visionnage sur le plateau ou en post-production. Les fichiers .ART sont également inclus. Ce nouveau format de fichier développé par Sony offre des performances améliorées par rapport aux LUT 3D.
Affaire Alain Delon : Des révélations choquantes dans l’enquête sur Hiromi Rollin
PAR SHIRLEY OCONNELL
Actualités –L’affaire Alain Delon a pris un tout nouveau tournant avec de graves découvertes lors de la perquisition au domicile d’Hiromi Rollin à Suresnes.
Selon les informations du Parisien, « des retraits de plusieurs dizaines de milliers d’euros » auraient été effectués « à l’insu d’Alain Delon avec la carte en possession d’Hiromi Rollin ». De plus, la famille de l’acteur dénonce également la disparition de photos souvenirs, de courriers d’Alain Delon et d’un médaillon en or d’une grande valeur sentimentale.
Affaire Alain Delon : Des accusations graves contre Hiromi Rollin
Le 5 juillet dernier, les enfants d’Alain Delon, Anthony, Anouchka et Alain-Fabien, avaient déposé des plaintes contre Hiromi Rollin pour harcèlement moral, détournement de correspondances, violence sur personne vulnérable et abus de faiblesse.
Ils décrivent Hiromi Rollin comme la dame de compagnie de leur père, qui s’est installée chez lui après son accident cardio-vasculaire en 2019. Selon l’avocat de la fratrie, Christophe Ayela, Hiromi Rollin se serait montrée de plus en plus agressive, dénigrante et injurieuse envers Alain Delon et ses enfants depuis lors.
Des preuves accablantes
L’enquête préliminaire sur l’affaire a été ouverte et Hiromi Rollin a été sommée de quitter la demeure de Douchy. Le 12 juillet dernier, Alain Delon et ses enfants ont été auditionnés, l’occasion pour les plaignants de présenter leurs accusations et de fournir des preuves à l’appui. Face à ces révélations accablantes, la situation s’avère encore plus grave que prévu.
De nouvelles plaintes à venir
Me Christophe Ayela a annoncé qu’une nouvelle plainte serait déposée en raison de faits nouveaux et potentiellement très graves découverts depuis le départ d’Hiromi Rollin. L’enquête en cours devrait permettre de révéler l’ampleur des intentions malveillantes de celle qui entretenait une relation étroite avec la star. La situation suscite de vives inquiétudes pour Alain Delon et sa famille.
L’avenir de l’affaire
Alors que l’enquête se poursuit, de nombreux observateurs attendent avec impatience les développements de cette affaire choquante. Les circonstances des retraits d’argent à l’insu d’Alain Delon et la disparition d’objets sentimentaux ajoutent une dimension troublante à cette affaire déjà complexe. Le destin d’Hiromi Rollin et les accusations portées contre elle restent à élucider.
La vérité éclatera-t-elle ?
Le monde du cinéma français est suspendu à l’issue de cette enquête qui pourrait avoir des conséquences majeures sur la réputation d’Hiromi Rollin et sur la vie d’Alain Delon et de ses enfants. La vérité éclatera-t-elle ? Les prochaines étapes de l’enquête révéleront-elles l’exacte nature et l’ampleur des actes reprochés à la dame de compagnie de l’acteur légendaire ? Pour l’instant, l’affaire Alain Delon continue de susciter de nombreuses interrogations et soulève des inquiétudes quant à la protection des personnes vulnérables.
L’affaire Alain Delon et les révélations choquantes concernant Hiromi Rollin ont pris une dimension troublante, suscitant de vives inquiétudes quant aux agissements de la dame de compagnie de l’acteur légendaire. Les accusations de retraits d’argent à l’insu d’Alain Delon et la disparition d’objets sentimentaux ont ajouté une dimension troublante à cette affaire déjà complexe.
Alors que l’enquête se poursuit, de nombreux observateurs attendent avec impatience les développements de cette affaire qui pourrait avoir des conséquences majeures sur la réputation d’Hiromi Rollin et sur la vie d’Alain Delon et de ses enfants. La vérité éclatera-t-elle ? Les prochaines étapes de l’enquête révéleront elles l’exacte nature et l’ampleur des actes reprochés à la dame de compagnie ?
AGECOTEL LE SALON DE LA GASTRONOMIE ET DE L'HÔTELLERIE ARRIVE LE DIMANCHE 4 FEVRIER JUSQU'AU MARDI 6 FEVRIER 2024 A NICE 31 ème EDITION DU SALON DE LA GASTRONOMIE ET DE L'HÔTELLERIE A NICE A G E C O T E L PHOTOS PRESSE - AGENCY PRESS INTERNATIONAL DIACONESCO.TV- C.COPYRIGH INTERNET CONCIL LLC - NICE LES 4-5 ET 6 FEVRIER 2024 Pour sa 31ème édition, AGECOTEL, le salon biennal des professionnels
DIACONESCO.TV s'était équipé en 2018 aussi pour la photographie professionnelle et la vidéo professionnelle en k4 du
NOUVEL HYBRIDE SAMSUNG NX1:
La Bête !
Avec leNX1,Samsungpropose "le" compact à objectifs interchangeables ultime. Avec son look de petit reflex, le boîtier vient chasser sur les terres des reflex avec une étonnante maturité et un assemblage de toutes les technologies de pointe actuelles : capteur CMOS rétroéclairé de 28 Mpx au format APS-C, autofocus hybride (corrélation de phase sur le capteur et détection de contraste) couvrant la quasi-totalité du capteur, rafale à 15 ips, écran orientable et tactile, viseur électronique très large et précis, mode vidéo 4K (Ciné et Télé), connectique moderne et sans fil... Bref, le summum de l'électronique embarqué dans un boîtier photo à la prise en main agréable.
Automatique Programme P Priorité à l'ouverture Priorité à la vitesse Manuel Personnalisé Programme intelligent
Sensibilité ISO max
51200ISO
Sensibilité ISO min
100ISO
Sensibilité ISO (min - max)
Auto 100 - 25600 expandable to 51200ISO
Priorité à l'ouverture
Priorité à la vitesse
BALANCE DES BLANCS
Bracketing de balance des blancs
Balance des blancs personnalisée
réglages
Réglages prédéfinis
8réglages
MISE AU POINT
Faisceau d'assistance AF
Mise au point manuelle
Nombre points AF (collimateurs)
209collimateurs
Système AF
Mesure de contraste (sensor) A détection de phase Multizone Mesure centrale pondérée Sélection de zone unique Avec suivi Standard single (AF-S) Mode continu (AF-C) Tactile sur l'écran LCD Détection de visage Live view
FLASH
Compatibilité flash externe
Hot-shoe
Portée du flash intégré
11,00 mISO 100
Type flash intégré
Pop-up
Vitesse de synchronisation lente
1/250 sec
DIVERS / FONCTIONNALITÉS
Connexion Eye Fi
Connexion sans fil
Gyroscope (détecteur d'orientation)
GPS
Microphone
Stereo
Haut-parleur
Mono
Télécommande
ALIMENTATION
Type batteries
Accumulateurs Lithium-Ion BP 1900 de
1860 mAh ( 7,2 )
FORMATS DE FICHIERS
Taille de l'image
6480 x 3648 4320 x 4320 4560 x 3040 4605 x 2592 3088 x 3088 3264 x 2176 3328 x 1872 2160 x 2160 2112 x 1408 2048 x 1152 1408 x 1408
Type compression JPEG
NORMAL FIN SUPERFIN FORMAT NON-COMPRESSÉ
Format fichier photo
JPEG RAW
Format fichier non compressé
Taille maximale de l'image
6480 x 4320pixels
Type fichier non compressé
RAW
Vidéo Full HD
4K
Résolutions vidéo
3840 x 2160 (30p) 4096 x 2160 (24p) 1920 x 1080 (60p, 50p, 30p, 25p, 24p) 1280 x 720 640 x 480
La fiche technique tient-elle ses promesses sur le terrain ? C'est ce que nous sommes impatients de vérifier.
Il faut bien avouer que la prise en main duSamsung NX1surprend et qu'il est sans doute, avec l'Olympus E-M1 l'un des COI à petit capteur les plus intéressant depuis quelques années. La comparaison avec les reflex est inévitable et le NX1 est à la fois légèrement plus compact et plus léger que les reflex APS-C haut de gamme comme le Nikon D7200 ou le Canon 7D Mark II. Avec un châssis en alliage de magnésium, le NX1 semble robuste et dispose d'une finition à l'épreuve des intempéries.
Le NX1 n'est pas franchement un boîtier compact et il flirte plutôt du côté des reflex que des COI version Sony A6000. Ainsi et sans cage reflex, le NX1 est à peine plus petit qu'un Nikon D7100 également équipé d'un capteur APS-C. Il reste toutefois plus fin d'un bon centimètre en épaisseur.
Même le Sony A7 équipé d'un capteur plein format 24x36 est beaucoup plus compact. De fait, Samsung cherche à séduire les photographes qui ont encore du mal avec les boîtiers de petites tailles et qui apprécient le format reflex.
PRISE EN MAIN
Malgré cette belle fiche technique, rien ni fait, les plastiques employés sont un peu moins "qualitatifs" comparés à ceux d'un E-M1 d'Olympus ou d'un D7100 de Nikon. Il n'en reste pas moins que le NX1 fait une excellente impression : le boîtier dispose d'une large poignée agréable à prendre en main (elle aurait mérité d'être un peu plus creusée pour assurer une meilleure prise en main notamment avec le 16-50 mm f/2,8 qui est très lourd...), d'un panneau LCD de rappel et de commandes faciles à manipuler. Un bémol dans ce tableau idyllique ? Et bien oui : la commande de mise sous tension (couronne autour du déclencheur) n'est pas assez ferme. Nous avons retrouvé trop souvent l'appareil allumé dans le sac photo ou complétement éteint (plus de batterie...).
Le Samsung NX1 et le beau 16-50 mm f/2-2,8.
ERGONOMIE
Samsung a réussi le tour de force de marier une ergonomie photo que l'on pourra qualifier de "traditionnelle" et des fonctionnalités modernes. Vous trouverez un barillet pour la sélection du mode d'exposition, deux molettes de réglages et des accès rapides à de nombreux réglages : mode autofocus, ISO, balance des blancs, la mémorisation de l'exposition, mais également un écran tactile qui permet de paramétrer l'appareil très simplement en quelques "clics" de doigts.
Dessus
Commençons le tour du propriétaire par le dessus de l'appareil. Sur l'épaule gauche, vous trouverez un barillet disposant d'un trèfle de sélectrion (AF, ISO, WB et mesure de la lumière) couplé à une bague qui permet de choisir la motorisation du NX1 : simple, rafale, retardateur et bracketing. De l'autre côté du viseur, trône un barillet verrouillable pour le choix du mode d'exposition (PSAM) comportant deux modes personnalisables et un mode effets spéciaux. Un écran LCD monochrome (rétroéclairé en orange) permet de vérifier les principaux paramètres de prise de vue et s'avère un précieux allié dans les salles de spectacle pour le ne pas déranger le voisinage avec la forte luminance de l'écran. Dommage d'ailleurs qu'il ne soit pas possible d'éteindre complètement l'écran arrière du NX1 pour limiter au minimum la pollution lumineuse. En effet, lorsque vous souhaitez modifier la sensibilité ISO ou la balance des blancs, un rappel s'affiche également sur l'écran arrière.
Une belle interface complète.
Sur l'avant de la poignée viennent se loger différentes commandes : le déclencheur (et le système de mise sous tension), l'enregistrement vidéo, le correcteur d'exposition ainsi qu'une molette de réglage. La touche vidéo n'est pas assez différenciée des autres et elle est relativement difficile d'accès. Heureusement, vous pouvez affecter la vidéo à une autre touche et notamment celle qui est habituellement utilisé pour le Wi-Fi. Celle-ci se situe à l'arrière du déclencheur. Vous trouverez également une touche pour la mémorisation de l'exposition.
Arrière
L'arrière du NX1 est un impressionnant tableau de bord avec un bel écran Super Amoled orientable (double charnière) et tactile. De part et d'autre du viseur électronique - qui dispose d'un détecteur oculaire - vous trouverez une touche pour désactiver l'écran ou mettre en œuvre la communication Wi-Fi. Vous trouverez également une deuxième molette de réglage, un bouton AF-ON, l'accès aux menus, une touche Fn qui active un menu d'accès rapide à l'écran (ce menu n'est malheureusement pas personnalisable...), un autre trèfle de sélection (personnalisable) ainsi qu'une roue codeuse, une touche lecture et poubelle. Toujours dans les personnalisations, rappelons que les optiques récentes Samsung disposent d'une touche iFn qui autorise le changement de valeurs sur différentes options comme la sensibilité ISO ou la balance des blancs via la bague de mise au point.
STOCKAGE ET ALIMENTATION
Batterie
LeNX1fonctionne avec batterie Li-Ion BP1900 de 1860 mAh (7,2V) pour une puissance de 13,3 W.h. Malgré tout l'accastillage électronique, l'autonomie annoncée de 500 déclenchements est tenue.
Une poignée verticale d'alimentation est également disponible et permet d'embarquer deux batteries en augmentant en conséquence l'autonomie de l'appareil qui atteint alors environ 1000 clichés, ce qui plus qu'honorable pour un COI. Bon point, le NX1 peut se recharger via une interface microUSB que l'on trouve désormais partout.
Carte mémoire
Malheureusement, le NX1 ne dispose que d'un unique emplacement pour carte SD. Après avoir déployé autant d'effort sur l'électronique du boîtier, on se demande bien pourquoi Samsung n'a pas jugé opportun d'intégrer un secondslotmémoire. En effet, il aurait été pratique de pouvoir séparer le flux photo du flux vidéo (notamment en 4K) ou de pouvoir augmenter la capacité de stockage en proposant un mode débordement.
Arrêtons de nous plaindre quelques instants pour apprécier le fait que cet emplacement SD supporte les dernières normes en vigueur pour tirer pleinement partie des cartes les plus rapides : UHS-I/II.
VISÉE
Viseur
Samsung a apporté un soin tout particulier au viseur électronique. Il s'agit d'une dalle Oled affichant 2 360 000 points pour définition en XGA (1024x768 pixels qui étonnamment est un ratio 4/3 alors que le boîtier ne propose pas ce format d'image). Le grossissement est de 1,04x soit 0,69x en équivalent 24x36. A titre de comparaison un D810 dispose d'un grossissement de 0,7x et le 5D Mark III de Canon d'un grossissement de 0,71x. Le NX1 joue donc dans la cours des grands.
S'il est possible d'afficher de nombreuses informations (grille de cadrage, réglages - mesure, format image, flash, mode autoofocus -, histogramme d'exposition, échelle des distances, batterie), vous pouvez également réduire les informations aux simples données d'ouverture, vitesse, correction d'exposition, sensibilité ISO et mode photo afin d'avoir une visée moins embrouillée.
Naturellement la dynamique de l'affichage est encore inférieure à celle de la visée optique, mais dans ce domaine, leNX1se défend vraiment bien. Nous restons un peu plus déconcertés par la fluidité de l'affichage. En basse lumière et pour conserver une bonne luminosité, la cadence de rafraîchissement diminue et la visée saccade et devient peu agréable. Il est possible d'avoir une simulation d'exposition afin de travailler correctement notamment en mode M.
Écran arrière
Samsung a logiquement intégré une dalle Amoled (le même technologie qui équipe les smartphones de la marque) de 7,7 cm de diagonal. La définition est de 1 036 000 points (xx pixels) dans un ratio 3/2. La surface de l'écran est assez brillante et devient rapidement éblouissante au soleil. Heureusement l'écran est monté sur une double charnière pour une orientation vers le haut (90°) et vers le bas (45°). Nous aurions préféré un écran monté sur une véritable rotule pour plus de liberté de mouvement.
L'écran arrière est très brillant. Heureusement, il est orientable.
L'écran tactile est multipoint et bien réactif. En mode visualisation des images, vous pouvez passer d'un cliché à l'autre comme sur un smartphone et zoomer dans l'image en écartant les doigts. L'interface graphique se manipule également assez facilement et vous pouvez accéder à de nombreux réglages directement en tapotant sur l'écran. Vous pouvez également définir rapidement la zone de mise au point, activer le suivi d'un sujet ou déclencher directement sur l'écran. Parfait ! Mieux encore, vous pouvez dissocier la zone de mise au point et la mesure d'exposition directement à l'écran ! Magique.
MISE AU POINT ET RÉACTIVITÉ
Manuelle
Nous avons pu essayer le NX1 avec le beau - et lourd - 16-50 mm f/2,8. En mise au point manuelle, il est possible d'afficher un zoom de la zone centrale visée pour apprécier la netteté. Il s'agit d'un véritable zoom numérique (5x ou 8x) et non d'une simple interpolation de l'affichage comme sur certains Pentax. Pour faciliter la recherche du point, vous pouvez également activer un focus peaking qui marque à l'aide de pixels colorés (blanc, rouge ou vert) les zones de netteté. Vous disposez même d'une échelle des distances qui malheureusement ne donne aucune indication sur la profondeur de champ (dans la prochaine mise à jour ?). Seul point à améliorer : la loupe ne fonctionne qu'au centre de l'image. Une fois sur trépied, il ne sera pas possible d'agrandir une zone en dehors du centre du viseur.
Autofocus
Le module autofocus est riche, vraiment moderne et, sur le papier, loin devant la concurrence, tous modèles confondus (reflex, COI, compacts...). Le module AF hybride épaulé par le processeur de traitement des données DRIMe V propose à la fois un système à corrélation de phase sur le capteur et un mode à détection de contraste.
En mode Single, la mise au point fige légèrement l'affichage ce qui s'avère assez vite perturbant. Pour palier ce problème, j'ai basculé, la plupart du temps, en mode Continu, le phénomène étant alors imperceptible.
Suivi autofocus
L'autofocus continu et le suivi AF (uniquement en mode visée écran) fonctionnent vraiment bien. Dommage que ce dernier ne soit activable qu'en visée sur écran, il aurait été intéressant de pouvoir sélectionner un sujet tout en gardant un oeil dans le viseur. Naturellement, nous avons essayé le mode rafale à 15 ips avec suivi autofocus et les résultats sans être extraordinaires, sont étonnant pour une telle cadence rafale. Le taux de déchet atteint 40% ce qui n'est pas rien, mais le sujet vient dans la direction du photographe, la lumière est assez faible et l'optique est ouverture à f/2,8 (petite profondeur de champ).
Côté lampe d'assistance, le NX1 dispose d'une Led qui projette un motif vert qui permet une mise au point dans le noir à plus de 8 ! Nous avons fait un essai dans notre labo sans aucune lumière et ça marche. Attention, si cela reste impressionnant, le D7200 de Nikon arrive à la même performance avec un Led d'assistance plus classique.
LeNX1est globalement un appareil rapide et agréable à utiliser, mais certains points peuvent agacer comme le temps de mise sous tension un peu lent (presque 1 seconde alors qu'un reflex comme le D7100 ne requiert que 0,3 s). À l'usage, le temps entre deux photos nous a semblé également un peu long. Au chrono, nous l'avons mesuré à 0,3 s environ ce qui est honorable, mais toujours un peu plus lent que les 0,2 s environ d'un Nikon D7100. La différence peut sembler minime, mais sur le terrain, elle peut faire la différence. Nous sommes également un peu déçu par le temps "aveugle" entre deux photos qui est également un peu long pour suivre un sujet en déplacement. Dans ces domaines, le NX1 doit encore progresser.
En mode rafale 15 ips (RAW+ JPEG), la mémoire tampon bloque généralement après 22 images selon la sensibilité ISO. En mode JPEG haute qualité, c'est votre carte qui fera la différence. Avec une carte Panasonic UHS-I U3, nous avons enchaîné 82 images. Pas mal !
CONNEXIONS
Dans ce domaine, leNX1fait également un joli carton avec une entrée micro (mini-jack 3,5 mm), une sortie casque (3,5 mm également) pour la vidéo, une sortie USB 3, une sortie HDMI (micro type D), une connexion Wi-Fi (b/g/n/ac), Bluetooth 3 et NFC ! Que demander de plus ? Rien. Pour une fois un constructeur propose toutes les connexions dans des versions à jour. Bravo.
SON AU DÉCLENCHEMENT
Le Samsung NX1 n'est pas réellement bruyant et le son de l'obturateur est vraiment agréable. En fouillant dans les menus du boîtier, nous avons même découvert la possibilité d'activer un obturateur électronique. Pour autant, le NX1 ne pas déclencher de manière silencieuse. Cette fonctionnalité doit activer un premier rideau électronique le second rideau restant, malheureusement, mécanique. Dommage que Samsung n'ait pas proposé une obturation totalement électronique en option. Vous pouvez toutefois entendre le son du NX1 en cliquant sur la vignette ci-dessous.
MODES PHOTO, EXPOSITION
L'obturateur propose une plage d'exposition de 30 au1/8000 s avec un mode Bulb. LeNX1propose une correction d'exposition sur ± 5 IL, ce qui est très confortable. Vous disposez bien sûr d'un bracketing d'exposition sur ± 3 IL (seulement) qui enchaine 5 vues. Le boîtier propose également un intervalomètre, mais également un mode panoramique par balayage plutôt efficace.
Une image en mode panoramique par balayage (cliquer sur la vignette pour voir l'image en pleine définition).
Le NX1propose également de nombreux styles d'images et offre même la possibilité de créer ses propres réglages. Plus étonnant pour un boîtier semi-pro, vous trouverez des effets spéciaux (multi-exposition, silhouette, coucher de soleil, nuit, HDR...) et des filtres dits "intelligents" : (vignetage, miniature, aquarelle...)
Deux exemples de filtres "intelligent" : miniature / vignetage.
LOGICIEL
LeSamsung NX1est livré avec le logicielAdobe Lightroom 5qui est une référence en matière de flux photographique. C'est donc un excellent choix pour accompagner ce boîtier.
Pour le mode Wi-Fi, la puce NFC simplifie grandement les manipulations, mais l'opération n'est pas immédiate et requiert plusieurs secondes avant d'établir une connexion.
Vous disposez d'une séries d'application pour : - piloter l'appareil à distance avec la possibilité de régler de nombreux paramètres - déclencher rapidement à l'aide d'une liaison Bluetooth - transférer vos images sur votre mobile
Dommage qu'il n'existe pas de fonction pour géolocaliser les images à partir du GPS du téléphone ou de la tablette.
La télécommande (complète) Wi-Fi du Samsung NX1
OPTIQUE LIVRÉE EN KIT
Samsung développe depuis quelques années une gamme d'optique haut de gamme baptisée "S". Elle compte un 16-50 mm f/2-2,8 OIS et un 50-150 mm f/2,8 OIS. Ce duo sera prochainement complété par un 300 mm f/2,8.
LeNX1est disponible en kit avec le16-50 mm f/2-2,8 OIS. Nous avons déjà testé celle-ci avec le NX30 et l'optique avait reçu un recommandé. Il est toutefois intéressant de tester à nouveau cette optique avec un capteur APS-C plus exigeant avec 28 contre 20 Mpx sur le NX30. Avec une telle densité, les photosites font 3,6 µm. Un rapide calcul donne une ouverture limite pour la diffraction à f/11.
PRÉCISION OPTIQUE
Grand-angle 16 mm au centre
Au centre, l'optique est vraiment impressionnante. Elle délivre de bons clichés dès f/2 qui s'améliorent en diaphragmant jusqu'à f/5,6. La diffraction commence son travail de sape à partir de f/11.
Grand-angle 18 mm au bord
En périphérie, le 16-50 mm "S" de Samsung est moins impressionnant : l'image est beaucoup moins précise et il faudra fermer à f/8 pour obtenir une image véritablement homogène.
Télé : 55 m au centre
Le centre est toujours impressionnant au télé (50 mm) avec une très bonne précision à f/2,8 et un micro contraste appréciable. Il faut fermer à f/16 pour voir un léger flou de diffraction arriver.
Télé : 55 mm au bord
Comme au grand-angle, la périphérie de l'optique en télé est beaucoup moins impressionnante et il faudra fermer à f/5,6 pour une image homogène.
Globalement, le 16-50 mm tient parfaitement la route avec le capteur de 28 Mpx. Comme sur le NX30, le zoom trans-standard manque d'homogénéité, mais il est précis au centre et ce dès la pleine ouverture.
DISTORSION
Comme la plupart des appareils photo actuels, le NX1 corrige à la volée certaines distorsions de l'optique sur les images JPEG. Pour visualiser la distorsion "réelle" de l'optique, nous avons comparé le même cliché à la fois en RAW sans correction et le JPEG. La distorsion est bien visible au grand-angle et s'amenuise jusqu'à 35 mm. Au-delà, la distorsion est à peine visible.
Distorsion au grand-angle : RAW (droite), JPEG (gauche).
Distorsion au télé : RAW (droite), JPEG (gauche).
DISTANCE DE MISE AU POINT
La distance minimale de mise au point est de 30 cm aussi bien à 16 qu'à 50 cm. Une distance de mise au point finalement assez courte qui permet de s'initier à la proxy-photographie avec notamment la possibilité de retailler les images dans la "masse" des 28 Mpx.
gestion du bruit electronique
La scène est éclairée sous environ 250 lux. NotreSamsung NX1(présérie) est positionné en mode A et l'ouverture, fixée à f/5,6. Pour ce test, nous avons utilisé un 16-50 mm f/2-2,8 Samsung. Nous faisons ensuite varier la sensibilité ISO. Les images sont visibles à 100 % et vous pouvez télécharger les fichiers bruts (SRW).
LES JPEG
LeSamsung NX1est équipé d'un tout nouveau capteur APS-C de 28 Mpx : une première ! Le géant coréen en profite pour voler la vedette à Sony, qui pour l'instant plafonne à 24 Mpx sur ce format. Si la définition des capteurs augmente, la gestion du bruit électronique fait également d'étonnants progrès. Sur le capteur de 28 Mpx, les photodiodes mesurent environ 3,7 µm de côté. La plage de sensibilité, en mode étendu, débute à 100 ISO pour se termine à 51 200 ISO.
Comparaison des tailles (agrandies 4x) de différents capteurs.
Rappelons que nous testons ici un modèle de présérie et qu'il faudra encore attendre quelques semaines avant d'avoir entre les mains un modèle définitif. La commercialisation du boîtier est prévue pour le début de l'année prochaine. Nous ne pouvons donc absolument pas conclure sur la qualité des images du NX1, mais ces résultats donnent déjà une bonne tendance.
Assez classiquement, le NX1 délivre de belles images de 100 à 800 ISO. Clichés finement détaillés, aplats propres, couleurs franches... : il n'y a pas grand-chose à redire, même avec une observation à 100 % sur écran. Notre scène conserve encore une belle tenue à 1 600 ISO et 3 200 ISO, même si vous pouvez noter un très léger lissage. La définition importante permettra toutefois de réaliser des tirages 20 x 30 cm sans aucun problème. Vous pourrez également pousser à 6 400 ISO avec des images très correctes. Le lissage est effectivement plus marqué et les plus fins détails sur le billet de banque ou sur la carte sont un peu dilués, mais une fois de plus, la définition permet de limiter l'impact sur un tirage classique 20 x 30 cm et a fortiori sur des formats plus petits. Vous noterez également une perte plus conséquente au niveau de la dynamique avec beaucoup moins de subtilités dans les zones denses. Un saut qualitatif est franchi à 12 800 ISO : le moutonnement devient franchement visible et peu esthétique, la dynamique baisse fortement et l'image se voile. Les dégradations vont ensuite crescendo avec une limite à 25 600 ISO, le dernier palier à 51 200 ISO étant inexploitable.
Nous avons choisi de confronter leSamsung NX1à quelques boîtiers emblématiques actuels, tels leNikon D750(24x36 à 24 Mpx), leSony A77 2(APS-C, 24 Mpx) et l'Olympus OM-D EM-1(4/3 à 16 Mpx).
Nous comparons naturellement les boîtiers à "tirage équivalent". Nous avons "normalisé" les images pour un tirage 40 x 60 cm en 180 dpi, soit une définition de 12 Mpx environ. Les images sont réalisées à 3 200 ISO avec ci-dessous des détails à 100 %.
Attention, les boîtiers ne sont pas équipés d'optiques équivalentes, le piqué initial n'est donc pas le même. Il faut essayer de comparer uniquement le niveau de bruit électronique... Pas si simple.
Vous pouvez le constater, le NX1 de Samsung est loin d'être ridicule face à cet échantillon éclectique d'appareils photo : 24x36, APS-C et 4/3. Le Nikon D750 domine très légèrement ce comparatif, mais le nouveau COI de Samsung tient facilement la tête au Sony APS-C de 24 Mpx et surclasse le petit capteur du boîtier Olympus. Voilà qui est prometteur pour la suite.
OSCILLOSCOPE
Passons certaines images duSamsung NX1sous l'œil de l'oscilloscope pour un avis plus "mathématique" et objectif.
Notre outil confirme notre perception visuelle : les images sont vraiment excellentes jusqu'à 1 600 ISO et le grain monte régulièrement jusqu'à 3 200 ISO. Le lissage plus marqué à 6 400 ISO est également bien visible sur le graphique : les paliers présentent moins de "dents". La granulation reprend de plus belle à 12 800 ISO et la dynamique baisse avec des escaliers moins francs dans les valeurs sombres.
Samsung NX1 – 100 ISO
Samsung NX1 – 3 200 ISO
Samsung NX1 – 6 400 ISO
Samsung NX1 – 12 800 ISO
LATITUDE D'EXPOSITION
Pour vérifier la latitude d'exposition d'un point de vue "artistique", nous avons photographié notre scène test sur une plage de +/-5 IL et corrigé les fichiers bruts avec Adobe Lightroom afin d'obtenir une exposition similaire. Nous vérifions que les images sont semblables avec une latitude de correction de +/-4 IL.
Image de référence : gris neutre à 50 % du signal.
Pour les images surexposées, il est possible de récupérer facilement 2 IL, mais au-delà, les fichiers ne contiennent plus aucune information.
Il est toujours plus facile de récupérer des informations dans les basses lumières. On peut donc ici classiquement remonter des détails jusqu'à -3 IL sans aucun problème. À -4 IL, le bruit commence à être clairement visible et on observe une dérive colorimétrique.
Nous sommes donc sur une latitude d'exposition de -4 / +2 IL,
soit 7 diaphs avec un jugement subjectif.
MODE VIDEO : Le Samsung NX1 ne se contente pas de bousculer quelques règles trop établies en photo, il vient également chambouler quelques dictats en vidéo. En effet et avec le Panasonic GH4, le NX1 est le premier appareil photo à filmer en 4K (ciné et télé) autrement qu'en MJPEG.
FORMATS VIDÉO
Habituellement, nous pointons du doigt les constructeurs qui sont en retard dans leurs options en vidéo. Avec Samsung le problème est inverse ! La marque a déjà opté pour lecodec H.265pour la compression des vidéos. Ce format est résolument tourné vers l'avenir. Un peu trop... En effet, le H.265 est pour l'instant peu supporté par les logiciels de montage. Pire, YouTube ne gère, pour l'instant, absolument pas ce format. Impossible donc de filmer avec leNX1et de "balancer" la vidéo sur Internet en 3 clics. Il faut impérativement préalablement convertir les fichiers et l'opération peut s'avérer fastidieuse et longue. Compter plusieurs heures pour 15 minutes de vidéo 4K Tele...
Malheureusement, Samsung a fait un choix radical et seul le mode H.265 (HEVC pour High Efficiency Video Coding) est disponible que vous ayez choisi d'enregistrer en 4K ou en HDTV 1080. Vous disposez bien de 3 niveaux qualitatifs, mais seul le débit varie entre ces trois formats.
Le Samsung NX1 enregistre aussi bien au format NTSC que PAL.
Formats d'enregistrement disponibles
- 4K Ciné : 4096x2160 24p
- 4K Télé : 3840x2160 25/24/23,98p
- HDTV 1920x1080 59,94/50/29,97/25/24/23,98p
- HDTV 720 50/25p 59,94/50/29,97/25/p
Encodage
Toutes les vidéos sont encodées en H.265 (HEVC) 4:2:0 et en 8 bits avec différents débits selon le mode choisi. Pour le mode HDTV 1080 50p, le NX1 propose les débits suivants :
- Normal : 13 Mbits/s
- HQ : 17 Mbits/s
- Pro : 40 Mbits/s
Il est intéressant de noter que le champ couvert en photo est identique en vidéo. Samsung doit donc utiliser la totalité de la surface du capteur pour la captation en vidéo, ce qui est un bon point pour l'utilisation des optiques.
ASSISTANTS
Le Samsung NX1 propose quelques assistants intéressants notamment pour la mise au point. En effet, lefocus peakingest disponible pendant l'enregistrement vidéo afin de faciliter la mise au point manuelle. L'autofocus fonctionne parfaitement en vidéo et vous bénéficier le de la reconnaissance des visages et du suivi du sujet à l'aide de l'écran tactile
Pour l'exposition, les options sont beaucoup plus réduites puisqu'il est impossible d'afficher un histogramme d'exposition. Vous pouvez afficher des zébras de surexposition, mais vous n'avez aucune indication sur leur niveau. Difficile à exploiter donc. Seul le correcteur d'exposition est lisible. Pour l'enregistrement audio, un vumètre est affichable et il est possible de modifier le niveau d'enregistrement pendant le filmage.
Le mode autofocus fonctionne vraiment bien et notamment le mode suivi de sujet comme vous pouvez le constater dans la vidéo ci-dessous.
SORTIE HDMI ET CONNECTIQUE
D'après Samsung, la sortie HDMI estClean, c'est à dire non compressée. Avec notre carte d'acquisition BlackMagic Design (Intensity Pro), nous n'avons pas pu enregistrer de flux vidéo que celui-ci soit en 4K ou en HDTV. Actuellement, nous n'avons aucune confirmation sur la qualité du fichier enregistrer (profondeur des couleurs, nombre de bits...) Le NX1 dispose à la fois d'une entrée micro stéréo et d'une sortie casque pour vérifier la prise de son. Le niveau d'enregistrement est d'ailleurs réglable pendant la captation.
RÉGLAGES
Pratiquement tous les paramètres de prise de vue sont modifiables pendant l'enregistrement. En mode M, vous pouvez jouer sur la vitesse, l'ouverture, la sensibilité ISO. Vous pouvez également appliquer des styles d'images à l'enregistrement. Depuis la mise à jour 1.2 du firmware, il est même possible d'utiliser différentescourbes de gammaafin d'obtenir différents contrastes et d'avoir une dynamique améliorée. Tous ces paramètres sont modifiables selon différents critères : couleurs, saturation, teinte, netteté, contraste... Attention, il ne s'agit pas d'une courbe Log appliquée au niveau du capteur, mais bien d'un style d'image plus neutre, on parle alors de Gamma. Le gain en dynamique est donc assez limité.
LeNX1permet mettre de jouer sur le niveau de noir ainsi que sur le niveau de luminance et ainsi travaillé sur une gamme de 16-254 niveaux comme pour les DVD. Vous pouvez jouer sur la réactivité de l'autofocus.
Nous regrettons toutefois que le NX1 ne dispose pas de mode vidéo sur le barillet des modes d'exposition. En effet, s'il existe bien un mode de prévisualisation (pour la petite anecdote, il est appelé vieux film dans les menus...) du mode vidéo pour assurer le cadrage, il n'est possible de réaliser le point en mode autofocus.
PRÉCISION
Vous trouverez ci-dessous un extrait 100% d'une vidéo tournée en HDTV 1080 50p à 100 ISO à f/5,6 avec le 16-50 mm.
L'image est extrêmement contrastée et très accentuée. Du moirage est facilement observable et le crénelage est important. L'impression de netteté est toutefois au rendez-vous, mais les fins détails sont mal rendus.
Vous pouvez comparer le NX1 avec le Canon 7D Mark II (beaucoup plus doux) ou le Nikon D800 qui offre un rendu mieux équilibré.
Les images en 4K Ciné / Télé sont impressionnantes avec bon niveau de détail et beaucoup moins de problèmes au niveau du crénelage. Vous pouvez remarquer d'ailleurs que c'est l'enregistrement 4K Télé (UHD) qui délivre la meilleure image.
ROLLING SHUTTER
Comme souvent avec les capteurs Cmos, les effets derolling shutter(déformation des lignes verticales lors des mouvements de caméra) sont visibles à des cadences de 25p. Pour les limiter, il est préférable de filmer en 50p.
En mode 4K Télé, les effets de rolling shutter sont bien visibles sur les mouvements rapides. Ils le sont nettement
CONCLUSION VIDÉO
Avec le NX1, il semble que les ingénieurs de Samsung avaient d'excellentes intentions en vidéo, mais qu'ils n'ont pas eu le temps de finaliser complètement le boîtier. Bien sûr, nous sommes séduits par la variété des formats d'enregistrement 4K Télé, Ciné, HDTV 1080 à différentes cadences, la possibilité de connecter un micro et un casque, de disposer d'une sortie HDMI non compressée, d'avoir un focus peaking fonctionnelle, le système autofocus performant et personnalisable ou les styles d'images, mais certains aspects ont été négligé.
En effet, l'utilisation exclusive du H.265 est aujourd'hui trop limitative pour la postproduction. Nous aurions apprécié une véritable courbe Log plutôt que des styles d'images, la possibilité de contrôler plus facilement l'exposition (histogramme, zébras...). Si le mode 4K Télé (UHD) est vraiment fin, le mode HDTV 1080 est un peu décevant avec un crénelage prononcé. Enfin, le rolling shutter est vraiment visible dans les très hautes définitions.
La sérieNXdeSamsunga enfin son porte-étendard ! LeNX1est le modèle phare, le boîtier ultime qui regroupe tout le savoir-faire technologique de la marque en photo, vidéo et téléphonie vue sans doute par le géant coréen comme l'hybridation parfaite !
Et il faut bien avouer que la fiche technique du NX1 est impressionnante et le boîtier défriche des domaines dans lesquels aucun appareil APS-C (et même 24x36) n'avait osé s'aventurer. Ainsi, c'est la première fois qu'un capteur rétroéclairé est utilisé en si grande taille (23,5 x 15,7 mm) et qu'il intègre autant de photosites : 28,2 millions ! Jusqu'à ce mois de septembre 2014, les capteurs APS-C plafonnaient à 24 Mpx. Samsung repousse donc un peu plus les limites tout en offrant un rendu dans les hautes sensibilités tout à fait honorable (merci la technologieBackSide IlluminatedBSI). Pour améliorer la précision de l'ensemble, le capteur est dépourvu de filtre passe-bas. Couplé à une électronique de pointe, le NX1 est également capable d'aligner 15 vues par secondes (RAW + JPEG) sur 22 images tout en conservant le suivi autofocus ! En mode JPEG, vous pouvez grimper à plus de 80 clichés. Dans cette catégorie, le NX1 fait mieux que des reflex professionnels comme le Nikon D4s avec 16 Mpx (11 ips) ou le Canon 1D-X 18 Mpx avec (12 ips). Le COI de Samsung s'offre même le culot de dépasser les cadences des reflex à plus de 5 000 euros avec une définition largement supérieure. Certes les reflex Canon et Nikon sont en plein format 24x36, mais les performances du NX1 sont stupéfiantes. Relativisons toutefois, car le NX1 manque de vivacité pour enchainer les photos et l'enregistrement des images rend "aveugle" l'appareil pendant un court instant, mais qui reste encore trop long.
Le module autofocus est également une première avec une couverture (pour un capteur APS-C) proche de 90% en corrélation de phase (intégré dans le capteur) et en détection de contraste. Ce système d'autofocus hybride est actuellement la voie de recherche la plus prometteuse. En effet, on retrouve cette technologie dans des boîtiers haut de gamme comme le Nikon V3 ou l'Olympus E-M1, Sony A7 II, mais c'est la première fois que le module est aussi complet et aussi performant. Là encore, Samsung place la barre très haut et la concurrence devra prendre en compte ces nouvelles données. Un regret ? Oui, l'absence de suivi de sujet avec le viseur.
En vidéo également, Samsung joue les précurseurs en proposant un codec de compression moderne : H.265. Nous regrettons que Samsung n'ait pas jugé opportun de conserver un codec plus traditionnel (et donc mieux reconnu par les logiciels de montage) comme le H.264. Samsung est résolument tourné vers l'avenir, quitte à laisser certaines technologies sur place. Des manières qui rappellent un peu celle d'un certain Apple... Mais parfois l'avenir sourit aux audacieux ! Nous apprécions également la possibilité de filmer en 4K Ciné et Télé en, respectivement, 24p et 25p ainsi que l'enregistrement HDTV 1080 en 50p. Pour ne rien gâcher, vous pouvez brancher micro et casque pour vérifier la captation sonore et enregistrer le flux vidéo sur un module externe.
Les meilleures technologies seraient bien inutiles sans une bonne intégration et une réalisation sans faille. Dans ce domaine, Samsung a écouté toutes les remarques faîtes sur les précédents boîtiers pour présenter un NX1 véritablement mature. Le boîtier est certes un peu volumineux et la poignée à peine assez creusée, mais globalement, le boîtier tient bien en main et la forme de petit reflex devrait rassurer les plus suspicieux d'autant qu'il est résistant aux intempéries. Le viseur électronique est l'un des meilleurs du moment et l'écran tactile orientable est un vrai régal, malgré une dalle trop réfléchissante. Les commandes sont nombreuses, certaines configurables : le NX1 se prend rapidement en main. La batterie est suffisante pour une petite journée de photo (mais pas de vidéo), mais Samsung aurait dû inclure un chargeur de batterie pour faciliter l'usage d'une seconde batterie.
Vous le verrez dans la liste des points négatifs, le NX1 n'est pas exempt de problème et nous ne comprenons pas pourquoi le suivi de sujet n'est disponible qu'en visée sur écran et nous avons trouvé une dynamique des images un peu moindre par rapport à la concurrence.
Au final, leNX1est un boîtier hors du commun qui arrive à marier les technologies les plus récentes avec une véritable approche photographique. Malgré quelques incohérences et quelques choix radicaux, Il reçoit un recommandé.
Descriptif Complet et détaillé du Samsung Smart Camera NX1
• 30,7 BSI CMOS Pixels de capteurs [réel 28,2 M Pixels] 6480 x 4320 pixels max / Support 14 bits / Drim V • Affichage Super AMOLED avec écran tactile 3,0 "(720x480) 1036k poi
Paysage, mode nuit, silhouette, feu d'artifice, exposition multiple, assistant de panorama, coucher de soleil, cascade, Beauté, Action, Tons riches, Lumière
Posemètre
Multi-segment, lesté au centre, point central
Effets Spéciaux
Froid, Vif, paysage, portrait, aquarelle, miniature, Calme, classique, Forêt, Rétro, vignetage, couleur de sélection, standard
Vitesse Synchronisation X
1-250
Retouche
Retouche visage
Type de microphone
Mode de fonctionnement du microphone
Stéréo
Mémoire - stockage
Stockage d'image
JPEG 6480 x 4320 JPEG 4560 x 3040 JPEG 3264 x 2176 JPEG 2112 x 1408 JPEG 6480 x 3648 JPEG 4608 x 2592 JPEG 3328 x 1872 JPEG 2048 x 1152 JPEG 4320 x 4320 JPEG 3088 x 3088 JPEG 2160 x 2160 JPEG 1408 x 1408 RAW 6408 x 4320
Acquisition vidéo
H.264 - 3840 x 2160 - 30 images par seconde H.264 - 4096 x 2160 - 24 images par seconde H.264 - 1920 x 1080 H.264 - 1280 x 720 H.264 - 640 x 480
Logement pour carte mémoire
SD card
Taille maximale de carte mémoire prise en charge
64 Go
Cartes mémoires prises en charge
SD Memory Card, SDXC Memory Card, Carte mémoire SDHC, carte mémoire SDHC UHS-I, carte mémoire SDXC UHS-I, carte mémoire SDHC UHS-II, carte mémoire SDXC UHS-II
Batterie
Détails
1 x batterie rechargeable ion-lithium - 1860 mAh ( inclus )
Détails sur l'autonomie de la batterie
Prise de vues - 500 prises
Logiciels
Logiciels
Pilotes de périphérique & utilitaires, Samsung Raw Converter, iLauncher, Samsung Movie Converter, Samsung DNG Converter
Connexions
Type de connecteur
1 x USB 3.0 1 x microphone ( fiche mini-phone Stéréo 3,5 mm ) 1 x sortie audio ( fiche mini-phone Stéréo 3,5 mm ) 1 x sortie HDMI
Logement pour carte mémoire
SD card
Dimensions et poids
Largeur
13.85 cm
Profondeur
6.58 cm
Hauteur
10.23 cm
Poids
550 g
Caractéristiques d’environnement
Température de fonctionnement maxi
40 °C
Température de fonctionnement mini
0 °C
Taux d'humidité en fonctionnement
5 - 85%
Caractéristiques supplémentaires
Flash
Griffe porte-flash
Délai du retardateur
2 - 30 secondes
Caractéristiques supplémentaires
Enregistrement audio, compensation contre-jour, filtre de couleurs primaires RVB, réglage de la netteté, rotation numérique de l'image, affichage de l'histogramme, blocage AE, redimensionnement d'une image, réglage de saturation, sélection intelligente des scènes, système anti-yeux rouges intégré à l'appareil photo, affichage éclairage principal, fonction de correction de la distorsion, commande i-Function, Dynamic Range Expansion
Vitesse de prise en vue continue
15 images par seconde
Communications
Interface sans fil
NFC (Near Field Communication), Bluetooth, IEEE 802.11b-g-n-ac
Fonctions de connectivité
Commande à distance via périphériques mobiles
CARACTÉRISTIQUES du samsung nx1
CAPTEUR :
CMOS BSI APS-C, 23,5 x 15,7 mm, 28,2 Mpx (sur 30,7 Mpx au total). Filtre de Bayer.
MONTURE :
NX
OPTIQUE LIVRÉE
Sans
STABILISATION :
Selon les optiques
ANTIPOUSSIÈRE :
Oui
VISEUR :
Électronique. Dalle Oled XGA (1024 x 768 px) 2 360 000 points. Grossissement 1,04x (soit environ 0,7x en équivalent 24x36). Dégagement oculaire de 21 mm. Couverture de champ : 100 %.
FLASH :
Oui, pop-up. NG11 à 100 ISO et en mètre. Synchro flash 1/250 s. Correction ± 2 IL.
ÉCRAN :
Super Amoled, 7,7 cm (3"). 1 036 000 points. Orientable et tactile.
MISE AU POINT :
Module hybdride : 205 point de corrélation de phase et 209 points de détection de contraste. Sensibilité -4 / 20 IL.
MODES AUTOFOCUS :
Single, continu et active.
MESURES D'EXPOSITION :
TTL sur 221 segments. Correction sur ± 5 IL. Matricielle, pondérée centrale et spot
MODES D'EXPOSITION :
Matricielle, pondérée centrale et spot
VITESSE D'OBTURATION :
30 à 1/8000 s. Mode Bulb.
MOTORISATION :
Auto, ouverture, vitesse, manuelle, P
SENSIBILITÉ ISO :
100-25 600 ISO, ext. 51 200 ISO
MÉMOIRE :
SD, SDHC, SDXC (jsq. 64 Go), UHS-I, UHS-II support
FORMAT IMAGE :
Photo : RAW / JPEG 6480 x 4320 px Vidéo : MP4 (HEVC / H.265) 3840 x 2160 px (30 ips), 4096 x 2160 px (24 ips), 1920 x 1080 px à 60, 50, 30, 25 et 24 ips, 1280 x 720 et 640 x 480 px.
Samsung prouve par la technique qu’il maîtrise la production d’appareils photo. Reste à convaincre les photographes avec un discours cohérent et une vraie feuille de route en matière d’optiques.
Annoncé l’an dernier à la Photokina de Cologne l’an dernier, le Samsung NX1 est déjà passé dans nos mains à plusieurs reprises : nous vous en avions déjà parlé ici sous forme de pré-revue et ici sous forme de vidéo. Une telle couverture s’explique autant par le fait qu’il est très rare que nous mettions la main sur de vrais prototypes, que par la surprise de voir un outsider lancer un produit si ambitieux. Nous avons ainsi eu pas moins de quatre évolutions successives de ce boîtier, allant du prototype alléchant à un appareil final carrément exceptionnel. Seulement dans le monde de la photo, la performance technique n’est qu’une des nombreuses batailles à remporter pour s’imposer…
Concurrent des reflex
Le NX1 n’est pas un hybride compact et discret comme un Panasonic GM5. Sans être énorme, il faut tout de même le voir comme un reflex expert en termes d’encombrement et de poids. A côté de lui, un Olympus OM-D E-M1fait figure de petit poucet - et c’est tout à l’avantage de ce dernier. Proche des reflex dans l’aspect et dans le gabarit, le NX1 l’est aussi dans l’ergonomie, calquée sur ceux-ci. S’il a les attributs extérieurs du reflex, son cœur technologique reste celui d’un hybride et en cela il surclasse tous les reflex actuels : sa rafale est indécente (15 i/s réelle !), son viseur électronique lui permet de voir dans les basses lumières et son mode vidéo le met hors de portée des reflex – la 4K, ça ne pardonne pas. Son processeur hérité du monde des smartphones fait de lui un appareil véloce aux menus ultra-réactifs, bref, il n'est pas là pour jouer aux billes.
Fiche technique ultra-complète
Le monde de la photo est très conservateur et certaines améliorations technologiques ont mis du temps à s'installer dans nos appareils. A contrario, Samsung acter de l'électronique généraliste a tout à prouver dans le domaine de la photo. Du coup, la liste de l'équipement technique du NX1 fait presque peur : Wi-Fi, Bluetooth, NFC, écran orientable tactile, viseur électronique, prise de transfert et de recharge compatible USB 3.0, vidéo 4K Ultra HD et 4K cinéma, prises casque et microphone, etc. Canon et Nikon pourraient en prendre de la graine... Le statut de challenger joue ici clairement en faveur de Samsung - et des utilisateurs du NX1 - et ce NX1 est l'un des rares boîtiers totalement en phase avec l'ensemble des nouvelles technologies. Seul regret : le simple emplacement pour carte SD.
Ergonomie de reflex expert, super autonomie
Obturateur au 1/8000e, tropicalisation complète, écran LCD de contrôle sur le dessus de l’appareil, double molette, menus paramétrables, etc. : le NX1 est taillé pour répondre aux besoins des experts/pros. Néophytes à la recherche d’un appareil facile à manipuler : passez votre chemin. Rarement un outsider n’a attaqué de manière si frontale les papys Canon et Nikon (et Pentax dans une moindre mesure) sur le segment des reflex experts. Les boutons sont bien placés, l’interface répond vite, le toucher des molettes est agréable. Bref, le boulot est très bien fait. Disponible en kit avec une optique haut de gamme et le grip pour doubler l’autonomie de la batterie, le NX1 n’est pas là pour faire de la figuration. Au passage, nous avons été très surpris par l’autonomie de la batterie : elle tient bien les 500 clichés annoncés, ce qui la place parmis les meilleurs hybrides. Avec le grip, c’est la garantie de déclencher 1000 fois avant d’avoir à recharger, une donnée importante pour les photographes baroudeurs.
Fast & Furious (mais pas la nuit)
Aussi rapide soit-il, le NX1 nous a paru, à l'usage, en retrait par rapport aux reflex haut de gamme et à fortiori face à l'Olympus OM-D E-M1, roi de la vitesse de mise au point. Il est cependant loin d'être ridicule et s'avère très rapide dans de bonnes conditions lumineuses. Testé sur nos amis les animaux du zoo de Vincennes (et sur ceux de la rédaction du Labo 01net.com...) le NX1 accroche bien les sujets, déclenche vite. Mais il souffre un peu en basses lumières, de la même manière que la majorité des reflex. A ce jeu, Samsung a encore du travail à faire, mais vu le défilé des versions de firmware (testé en v1.20 il est passé en v1.22 à l'heure où nous écrivons) et des améliorations déjà réalisées entre les différentes versions, le constructeur dispose encore de puissance sous la pédale. Côté menus c'est un sans-faute : le processeur très puissant lui permet de répondre au doigt et à l'œil.
28 Mpix, ça le fait !
A l'image de Panasonic, Samsung se félicite (à juste titre) de produire l'ensemble des composants du NX1, dont le précieux capteur. Une surface photosensible de 28 millions de points qui donne de très bons résultats jusqu'à 3200 ISO et reste utilisables à 6400 ISO - au-delà, c'est plus du sauvetage qu'autre chose. Couplé aux deux optiques haut de gamme que sont le 16-50 mm et le 50-150 mm, ce capteur donne d'excellents résultats, des images riches en détails et tellement définies quel le potentiel de recadrage est important. Le traitement des couleurs jpeg par défaut est un peu fade à notre goût, mais on peut personnaliser les rendus au sein du boîtier même. Côté développement, on peut bien évidemment éditer les fichiers RAW (le négatif numérique) dans Adobe Lightroom 5 ou Capture One 8. DxO Optics Pro 10 ne prend pas encore en charge les précieux fichiers du NX1, mais cela ne devrait tarder, l'éditeur français ayant toujours rapidement intégré les boîtiers du coréen (la liste des boîtiers supportés).
Optiques : deux zooms pros, quelques perles, mais encore du travail à fournir
L’offre optique de Samsung est loin d’être ridicule quand on sait que le géant coréen est un bébé dans le monde de la photo et qu’aucun constructeur tiers ne produit d’optiques pour la monture NX. Il faut cependant être réaliste, il y a peu d’optiques à même de convenir à des pros. Pour l’heure, seuls deux zooms peuvent se rengorger de la mention « Pro » : l’excellent 16-50 mm f/2-2.8 (éq. 25-77 mm) que nous avons testé ici, et le 50-150 mm f/2.8 (éq. 77-231 mm) en train de passer sur le grill à l’heure actuelle. A cela il faut ajouter certaines optiques estimables, comme le très bon 30 mm f/2 (45 mm) au format pancake (à peine 100 g sur la balance), le 20 mm f/2.8 un peu moins bon mais tout aussi léger, le 45 mm f/1.8 (éq. 69 mm) pratique et pas cher et un zoom grand-angle accessible, le 12-24 mm f/4-5.6 OIS (19-37 mm). Le 85 mm f/1.4 est une très bonne optique à portrait, mais elle est aussi lourde que ses concurrentes plein format et son intérêt sur le format NX est moindre. Samsung annonce quelques optiques supplémentaires pour 2015 (16-80mm f/4 OIS, S 24mm f/1.4 ED, S 11-24mm f/2.8 ED OIS), mais nous n'avons pas encore eu de garanties à ce sujet. Heureusement, rien que le 16-50 mm et le 50-150 mm couvrent une large palette des besoins des photographes. Mais il faudrait que Samsung offre une feuille de route pour rassurer ceux qui hésitent. (découvrez ici la liste complète des optiques disponibles)
Vidéo 4K : une qualité impressionnante
Rejoignant Panasonic, Samsung est l'un des rares acteurs de la photo à proposer l'enregistrement de vidéo 4K directement dans le boîtier. Et la qualité d'image fait mal, très mal : les fichiers sont piqués comme des photos, riches en détails et la grande ouverture des optiques testées (f/2 à f/2.8) permet d'obtenir de splendides flous d'arrière-plan. Outre la 4K UHD, équivalente au quadruple de la définition Full HD, le NX1 propose la 4K cinéma, ce qui est très rare (lire notre article "Ultra HD vs 4K : quelles sont les différences ?"). Dans les modes 4K, le débit de trames est limité à 24 i/s, le même que celui de l'industrie du cinéma. Pour monter plus haut en vitesse il faut repasser en mode Full HD pour obtenir 50 images par seconde voire 100 i/s en mode ralenti. Petite déception pour les cinéastes : il n'y aucun outil de réglage de qualité de la compression. Le Panasonic GH4 reste le roi de la vidéo autant dans les modes de compression (jusqu'à 200 mbits/s), que dans dans la qualité d'image pure - notamment en basses lumières - et dans les accessoires disponibles, mais Samsung a fait fort avec ce NX1. Très fort.
Vidéo 4K : lecture et édition compliquées
Dans les modes 4K UHD et Cinéma le NX1 utilise un codec appelé H.265 qui n'est pas encore très bien supporté par les logiciels de lecture multimédia actuels. Sur notre machine de travail, un Core i7 -4770 à 3,4 GHz couplé à disque SSD de 512 Go, 16 Go de RAM et une Nvidia Quadro K600 - une belle bête quoi - le logiciel VLC rame et n'affiche que quelques images avant de bloquer, tout en lisant la piste audio de manière erratique. La solution est donc pour l'heure de transcoder les fichiers vidéo 4K via le logiciel gratuit Samsung Movie Converter. Les vidéos sont alors parfaitement lisibles en 4K sur un PC portable…via Windows Media Player, VLC n'étant alors plus du tout à même de décoder quoi que ce soit. Le NX1 est donc un cran en avance par rapport à l'offre logicielle mais au vu de la qualité d'image, cela en vaut la peine.
Samsung i-Launcher, le passage obligé
Que cela soit pour lire les vidéos, les transcoder, passer les RAW au format DNG ou mettre le firmware de l'appareil (et des optiques) à jour, le logiciel Samsung i-Launcher est un passage obligé. Tour de contrôle des NX, il s'installe en reliant l'appareil à votre ordinateur - le boîtier dispose d'un lien pointant vers la dernière version à installer. Stable et efficace, i-Launcher a parfaitement fait son job sur un portable relié à un réseau Wi-Fi normal. Sur notre réseau d'entreprise protégé, i-Launcher ne peut pas aller récupérer le logiciel ni donc s'installer. Vous voici avertis.
Un potentiel énorme : oui mais?
Solide, doté d'une bonne ergonomie et très performant, le NX1 a des atouts pour séduire les photographes les plus experts. Son potentiel en photoreportage, photo d'action et autre production vidéo est tout simplement énorme et il a de quoi faire techniquement peur à la concurrence. Seulement la photo ne se gagne pas que sur la technique. Outre le parc optique, qu'il faudra étoffer, Samsung a du pain sur la planche dans plein de domaines : annoncer une vraie feuille de route des optiques, maintenir un cap clair des innovations, ne pas faire le yo-yo avec les prix de ses produits, trouver de vrais ambassadeurs pour mettre en valeur ses boîtiers, etc. Autant de chantiers sur lesquels les grands noms de la photo ont plusieurs longueurs d'avance. L'antériorité, l'histoire et le patrimoine comptent énormément en photo, et avec un produit comme le NX1 il serait de bon ton que Samsung parle enfin d'image.
Conclusion
Le Samsung NX1 est une bête technologique. Il met une grande claque technique à nombre de prestigieuses marques photo (allo Canon et Nikon, on se réveille ?) car il reprend le meilleur du monde des reflex et y intègre les toutes dernières nouveaux du monde des hybrides. Taillé dans le roc, conçu comme un reflex expert et aussi bien outillé pour shooter le sport que des vidéos en qualité cinéma, il est le boîtier le plus impressionnant de ce début d'année 2015 et impose Samsung comme une marque (enfin !) crédible pour les experts. Il reste au coréen à tenir un discours plus photographique, à confier une vraie feuille de route quant à la sortie de ses optiques et à trouver des photographes prêts à exploiter ses boîtiers - plus facile à dire qu'à faire. Pour 01net.com, le NX1 c'est 5 étoiles, un gros recommandé et chapeau bas aux ingénieurs coréens.
Henri1, dit Henry-Jean Servat, né le 9 mars 1949 à Montpellier (Hérault), est un écrivain et journalistefrançais qui a publié de nombreux ouvrages sur le cinéma, les acteurs et l'histoire. Acteur culturel, il a aussi mis en scène un opéra, représenté 33 fois, écrit et réalisé plusieurs documentaires, pour France Télévisions.
Personnage audiovisuel, chroniqueur dans différentes émissions de radio et de télévision, il a aussi joué dans quelques films et téléfilms (par amitié pour les réalisateurs, comédiens ou comédiennes qu'il était venu voir travailler, soit dans le cadre de son travail de journaliste, soit par affection)2.
Depuis la rentrée 2015, il anime l'émission La Nouvelle Séquence du Spectateur sur la chaîne de télévision musicale Melody3.
Biographie
Fils d'industriel de province, Henry-Jean Servat fait ses études secondaires au lycée Henri-Poincaré à Nancy où il intègre les classes préparatoires littéraires, élève d'Hypokhâgne et de Khâgne, pour obtenir une licence, une maîtrise et un doctorat ès lettres pour lequel il choisit comme thèse « La volupté de paraître dans l'œuvre de Marcel Proust »4. Après l'École supérieure de journalisme de Lille, il gagne une bourse d'études de la Commission Franco-américaine d'Échanges Culturels qui lui permet de s'inscrire à Amherst College, proche de l'université du Massachusetts, land-grant university, établissement très chic de Nouvelle-Angleterre, fréquenté par le gratin et américain et international, qui lui permet de suivre les cours en anglais, d'obtenir un MA, de créer un ciné-club français au sein de l'Université et de côtoyer entre 1973 et 1975 le petit-fils d'Eisenhower, les deux filles de Richard Nixon ou le prince Albert de Monaco2. Son certificat de maîtrise de fin d'étude aux États-Unis porte sur « Marilyn dans le miroir aux illusions d'Hollywood »5.
Il écrit son premier article de reporter au Midi libre, où il passe huit années puis, « monté » à Paris, il est engagé par l'éditorialiste Serge Daney comme chroniqueur cinéma et par Jean-Pierre Thibaudat comme critique de théâtre, pour Libération. Il travaille pendant quelques années et en même temps à Libération et à Paris Match, où Roger Thérond l'engage comme grand reporter en 19862. Il voyage alors de par le monde, rencontrant les célébrités des arts et du spectacle. Il séjournera ainsi chez Elizabeth Taylor ou Brigitte Bardot, chez Sylvester Stallone comme chez Alain Delon. Sur trente années, les archives de Paris-Match contiennent près de 1000 papiers, reportages, chroniques, entretiens et rencontres.
Il intervient également comme chroniqueur de l'actualité mondaine et culturelle aussi bien à la télévision (notamment à Secrets de stars, Mille Bravo puis Télématin) qu'à la radio (RTL, RMC dont il est remercié en 1997 par le directeur des programmes Jean-Pierre Foucault pour avoir déclaré dans l'émission satirique le Choix d'Inter sur France Inter que « le Rocher était tel l'Atlantide, un continent prochainement englouti » et évoqué le mariage du prince Rainier qui « avec sa poitrine tapissée de médailles de la clavicule jusqu'à la braguette faisait penser à un général Tapioca de bande dessinée »6)7 Servat avait écrit au Prince Rainier III (il avait été le seul journaliste de Paris-Match à interviewer le souverain) pour présenter 'non pas des excuses mais des regrets'. Il a, depuis, souvent interviewé le Prince héréditaire Albert devenu le SAS le Prince Albert II ainsi que ses deux sœurs pour la télévision.
Hôtel du libre échange, de Georges Feydeau, mise en scène par Raymond Acquaviva, avec les animateurs de France 2. Pièce de vaudeville jouée trois fois au théâtre de Rueil Malmaison. Enregistrée en public et diffusé sur France 2.
Un chapeau de paille d'Italie, de Georges Feydeau, mise en scène par Raymond Acquaviva, avec les animateurs de France 2. Pièce de vaudeville jouée trois fois au théâtre de Rueil Malmaison. Enregistrée en public et diffusée sur France 2.
Strictement privé en 1995, magazine présenté sur TF18 et les déclinaisons qui ont suivi.
Nés de la mère du monde , téléfilm de Denise Chalem (2002, diffusé sur la chaîne Arte ), avec Irène Jacob et Marthe Villalonga, rôle de l'éditeur. Le rôle, important, a été beaucoup coupé à la demande de Pierre Chevallier, pdg d'Arte, qui ne supportait pas Servat, jugé 'trop insolent'.
Trois Contes (épisode Blanche Neige ), téléfilm de Hélène Guétary pour France 2, diffusé à Noël 2007 (avec Marie-Ange Nardi, jouant la reine, Anne-Gaëlle Riccio et Laurent Artufel) (rôle du roi)
La Traviata , mise en scène de l'opéra de Giuseppe Verdi, dans le cadre des Opéras en plein air (avec des décors de Jacques Garcia et des costumes de Franck Sorbier. Lumières de Robert Hossein, prologue enregistré et lu par Isabelle Adjani. Tournée en France, première au château de Champ de Bataille puis au Château de Sceaux, au Château de Vaux-le-Vicomte, dans les Jardins du Sénat et aussi en Belgique (33 représentations) Les deux cantatrices interprétant Violetta en alternance portaient chaque soir les parures de bijoux qui, créées par Svarovski, avaient été celles de Maria Callas à la Scala de Milan dans la mise en scène de Luchino Visconti
Ben Hur , grand spectacle de Robert Hossein présenté en 2006 au Stade de France (rôle de Ponce Pilate). Joué une semaine devant 65 000 personnes.
Une femme nommée Marie, grand spectacle mis en scène par Robert Hossein, sur le parvis de la Basilique de Lourdes. Devant 25 000 personnes. Capté et retransmis en direct sur F3.
Strictement privé en 1995, magazine présenté sur TF18 et les déclinaisons qui ont suivi.
TélématinFrance 2 (émission présentée par William Leymergie ) : chroniqueur régulier de la séquence "Carré VIP" depuis le 5 septembre 2006 . Réalisation des sujets présentés
Premières Dames, documentaire sur les femmes des présidents de la Ve République pour France 3, 1re diffusion décembre 2007 (co-réalisé avec Jean-Luc Prévost et produit par Philippe Thuillier pour ADL-TV) Rediffusé.
Jacqueline Maillan, documentaire co-réalisé avec Pierrick Bequet, documentaire pour France 5, avec la participation d'Anne Roumanoff, Chantal Ladesou, Liane Foly,
Les Trois Glorieuses, documentaire, co-réalisé avec Pierrick Bequet, pour France 5, avec Danielle Darrieux, Michèle Morgan, Micheline Presle. Rediffusé.
Jean-Claude Brialy, le goût des autres, documentaire co-réalisé avec Bruno Bouvier, pour France 5, avec la participation de Claudia Cardinale, Françoise Arnoul, Nana Mouskouri, PIerre Arditi et Evelyne Bouix, Robert Hossein, Anna Karina, Muriel Mayette de la Comédie-Française, Laurent Gerra, Mathilde Seigner, Gilles Jacob.
Destins secrets de stars, documentaire, prime time de F3, qu'il a écrit et réalisé, narrant les destins mêlés et entremêlés de Jacqueline Bouvier Kennedy Onassis, Maria Callas, Elizabeth Taylor, Grace Kelly et Marilyn Monroe, qui n'ont cessé de se croiser et de se recroiser au long de leur vie. Multi-diffusé, et re-programmé sur la chaîne Histoire.
Publications
'Vénus de mélos, les belles actrices du cinéma français des années 60', préface par Jean-Claude Brialy. Editions Henri Veyrier. 1988
Princesses de légendes : Sissi, Astrid, Wallis, Rita, Margaret, Soraya, Ira, Grace, Paola, Diana, Préface de SAS la Princesse Ira de Fürstenberg. Puis publié par Le grand livre du mois, 1998
Jean Marais : l'enfant terrible, Albin Michel, 1999. Préface de Mylène Demongeot
Dans la cour des grands, chroniques insolentes de la Jet-set, Le Pré aux clercs, 2000. Puis publié en poche chez Presses-Pocket
La Légende de Saint-Tropez, préfacé par Brigitte Bardot. Assouline. traduit en anglais.
La Légende de Cannes, préfacé par Isabelle Adjani. Assouline. Traduit en anglais.
Les Nouvelles Amours particulières, Le Pré aux clercs, 2004
Petit traité du Protocole à la cour de Louis XIV, Assouline, 2005
Vies privées : Livre-long entretien avec Brigitte Bardot, Albin Michel. Traduit en allemand. 2006
Si le Festival de Cannes m’était conté. Préface par Monica Bellucci. Filipacchi Éditions, 2007
Dalida, Albin Michel. En collaboration avec Orlando. 2007, puis seconde édition, très remaniée et augmentée et revue, toujours avec Orlando. Albin-Michel
Maria Callas. Préface par Roberto Alagna. Albin Michel, 2006
Le style à la Traviata, avec Jacques Garcia. Albin Michel. 2007.
L'Avocat à abattre, avec Karim Achoui. Le Cherche-Midi. 2008.
Bardot : la légende, Hors-Collection, 2009
"Romy Schneider, la légende ". Hors-Collection
Marilyn la légende. Préface par Brigitte Bardot, Hors-Collection, 2012
Préface et présentation d'une collection d'une dizaine d'ouvrages sur des Destins de légende, Dalida, Michaël Jackson, Louis de Funès, Hors-Collection, 2012
Luis Mariano]], les mélodies du bonheur, Hors-Collection, 2013. Préface de Rolando Villazon
Louis XIV, la volupté de paraître, avec Mathieu Banq, bel ouvrage, (editions Larousse)
Marie-Antoinette, avec Mathieu Banq, bel ouvrage (Editions Larousse)
Régine, mes nuits, mes rencontres. Hors-Collection,2015.
Le Style Bardot, Flammarion 2018. Traduit et paru simultanément, le même jour, en français, anglais, allemand et italien.
Les Immortelles, préface de Gérard Lefort. Hors-Collection et Libération. 2018
Obsession Marlène, Flammarion.2019
So Chic, au coeur de la vraie jet-set, 256 pages, Editions de l'Archipel, Jean-Daniel Belfond.
Hotel du Cap, Eden Roc, la légende éternelle de la Riviera. Flammarion. 2021
Jean-Marc Toussaint, 100 portraits d’hommes et de femmes qui réussissent en dehors des Vosges, Strasbourg, Les cahiers de La Liberté de l'Est. Une réalisation des Editions La Nuée Bleue, 10 octobre 2006, 144 p.
Numéro 3. Henry-Jean Servat, chroniqueur mondain, pp. 124 à 127
↑Etat-civil de Montpellier, Acte de naissance 497-A : le neuf mars mille neuf cent quarante neuf à onze heures est né à Montpellier Henri, Jean, François SERVAT du sexe masculin.
Pratiquant une gymnastique et une méditation inspirée du yoga, il est le premier plongeur au monde à descendre à une profondeur de + 100 mètres en apnée, en novembre1976, dans les eaux de l'île d'Elbe. Il a ouvert la voie à de nombreux plongeurs libres.
Quand il plongeait, Mayol surprenait les scientifiques, car son rythme cardiaque pouvait passer de 70 à 20 pulsations par minute ; cette bradycardie aurait dû provoquer une syncope.
Issu d'un milieu aisé, Jacques grandit à Shanghai où son père est architecte. L'été, la famille a l'habitude de se rendre à Karatsu, au Japon via la ligne maritime Shangai-Nagasaki. C'est là qu'il apprit à plonger à l'âge de 6 ans. Il est fasciné par les « amas », des plongeuses apnéistes japonaises qui pêchent des coquillages1. C'est aussi dans les grottes de Nanatsugama(ja) qu'il rencontra son premier dauphin2 l'année de ses 10 ans. À la fin des années 1930, le militarisme japonais fait fuir les Occidentaux. Jacques ne reviendra pas à Karatsu avant 1971.
Attiré par la Suède, Jacques part en 1948 pour ce pays où il se marie quelques années plus tard avec une Danoise, Vibeke Boje Wadsholt (ou Vicky), dont il a une fille (Dottie) et un garçon (Jean-Jacques/Pedro). En 1957, il divorce et abandonne ses enfants pour s'installer à Miami. Ils n'auront plus de nouvelles de lui pendant des années, sa femme devra élever les enfants seule. À Miami, il mène une vie de séducteur1. Mayol passe alors beaucoup de temps avec un dauphin nommé Clown ; en l'observant comme un élève observe le maître, il parvient à améliorer son apnée.
Il fait la rencontre de l'italienEnzo Maiorca en 1966 aux Bahamas en battant son record de profondeur par une plongée à 60 m.
Contrairement à ce qui lui avait été prédit, sa cage thoracique n'a pas été écrasée par la pression dès la profondeur de 40 m, ce qui a permis de découvrir le « bloodshift », qui compense en partie la diminution du contenu aérien du thorax, suivant la loi de Boyle-Mariotte, par une augmentation du volume sanguin des capillaires alvéolaires des poumons. Ce sang provient de l'abdomen et des membres, qui peuvent être comprimés par la pression sans difficulté.
Cette adaptation physiologique nécessaire pour résister sans dommage à la pression de l'eau lors d'une plongée au-delà d'une trentaine de mètres existe chez les mammifères marins, les phoques, les otaries, mais on ignorait alors que l'homme puisse lui aussi faire preuve de cette même capacité, même à un moindre degré.
La compétition entre les deux plongeurs commence alors. En 1973, Jacques s'installe en Italie. Il y effectue une dizaine de plongées expérimentales pendant lesquelles son pouls descend à 26 pulsations par minute, alors que son nombre de plaquettes et de globules rouges est étonnamment élevé. En novembre 1976, il devient le premier à franchir la barre des + 100 mètres3.
En 1983, Jacques se rend à Marseille pour assister à l'enterrement de sa mère. C'est à cette occasion qu'il fait la connaissance de Luc Besson qui lui présente son projet de film intitulé Le Grand Bleu. Le personnage de Jacques Mayol, romancé, est interprété par Jean-Marc Barr. On retrouve notamment sa rivalité avec Enzo Maiorca (nommé Enzo Molinari dans le film et interprété par Jean Reno).
Le succès du film les surprend. C'est pourquoi Jacques décide de réviser le contrat afin de bénéficier financièrement de cette réussite, ce qui ne manque pas de jeter un grand froid entre le plongeur et le réalisateur. Enzo Maiorca fut contacté par le réalisateur mais les négociations n'aboutirent pas4. Enzo Maiorca essaya même de faire interdire le film en Italie, considérant qu'il donnait une image désobligeante de lui5.
Dans l'histoire de l'évolution, les mammifères marins sont encore, si l'on peut dire, des parents assez proches. Était-il possible de retrouver chez l'homme des capacités d'adaptation au milieu aquatique ou marin, et à la pression, dont avaient pu faire preuve ses ancêtres dans l'évolution ? « L'ontogenèse récapitule laphylogenèse », suivant la formule de Haeckel, Jacques fut très durablement passionné par ces questions d'évolution de mécanismes physiologiques[réf. nécessaire], sur lesquels il se documenta longuement6, pour croiser les expériences qu'il parvenait à avoir, avec une avancée des connaissances dans ce domaine.
D'où son intérêt pour les accouchements pratiqués par le Dr Frédérick Leboyer puis le Dr Michel Odent, où le nouveau-né, quittant le liquide amniotique dans le ventre maternel, après avoir traversé l'épreuve de l'expulsion, se retrouve d'abord en basse lumière sur le ventre de sa mère, avant de baigner dans de l'eau à une température proche de celle qu'il vient de quitter, dans la perspective de minimiser le traumatisme de la naissance, suivant les termes d'Otto Rank. Cette façon de naître plus respectueuse de l'enfant et de sa mère, ou du moins avec moins de violences inutiles, était plus proche de l'eau de la mer, du rivage, de la nature, et la question se posait alors de savoir à quel point l'eau pouvait faciliter la naissance, et le travail même, dans l'accouchement, et aussi quelle influence bénéfique pourrait s'en trouver chez l'enfant ensuite. C'est une partie de ce qu'il cherchait dans la « delphinisation » de l'homme, qu'il poursuivait.
En 1990, au Cap d'Agde, avec le Dr Marc Ohana, Denis Brousse, Denis Fonquerle et ses parents, il participe à la « naissance avec la mer », à la plage de la Grande Conque, dans quatre mètres d'eau, de Jonathan, une première minutieusement préparée, et une réussite qui entraîne une polémique7 et dont la plupart des images ne paraissent que des années plus tard.
Il vit une histoire d'amour avec une Allemande, Gerda, mais elle meurt agressée par un drogué dans un supermarché. Par la suite, il ne se remet pas de ce drame1.
Rongé par la solitude et déprimé depuis plusieurs mois, selon Umberto Pelizzari, il se suicide par pendaison en 2001, à son domicile de Calone (commune deCapoliveri), sur l'île d'Elbe, où il vivait depuis plus de trente ans. Ses cendres ont été dispersées au large de la Toscane9.
Une plaque en son honneur a été posée près du monument de Yonaguni au Japon, près d'un site archéologique sous-marin inédit qu'il lui avait plu d'explorer. Hommage lui a également été rendu en 2011 à l'île d'Elbe par l'apposition d'une plaque dans la mer Tyrrhénienne.
Film d'Alain TRELLU pour Canal+ (1990). Musique de Luc BAIWIR avec Jacques MAYOL.
Scénario : Robert Garland, Marilyn Goldin, Jacques Mayol,
Luc Besson Durée : 132 min (version courte), 168 min (version longue)
Synopsis.
Années 1960, un petite port de pêche en Grèce. Jacques Mayol et Enzo Molinari sont deux gamins du coin,
pas vraiment amis mais un peu quand même. Enzo se balade sans
cesse avec son petit frère et leurs copains tandis que Jacques aide son père et
son oncle à pêcher des éponges pour vivre. Dès que l’occasion se présente,
Enzo provoque Jacques en duel pour prouver qu’il peut rester plus longtemps
que lui en apnée. Ce petit jeu intéresse peu Jacques mais c’est le seul moyen
qu’il a de fréquenter le garçon qu’il aime bien finalement. La petite vie de
Jacques se déroule ainsi, paisible sous le soleil et dans l’eau de la Méditerranée. Mais cet idéal prend fin avec la mort accidentelle de son père.
Vingt ans plus tard, Enzo vit en Italie où sont ses racines. Il est devenu champion
du monde de plongée en apnée. Entre les tournois officiels, il gagne sa vie en
offrant ses services lors d’accidents de plongée. Mais il a une obsession : retrouver Jacques et le défier lors du prochain championnat du monde. Grâce à une rentrée d’argent, il fait des recherches et découvre que Jacques baigne lui aussi toujours dans l’eau mais se prête plutôt à des expériences testant du matériel de plongée dernier cri ou faisant des recherches sur sa capacité à rester en apnée un long
lapse de temps.
Dès que les deux hommes se retrouvent, l’amitié reprend ses
droits mais la rivalité aussi, bien que Jacques ne joue pas volontiers le jeu.
Pourtant, Enzo est bien décidé à repousser ses limites et Jacques n’a d’autre
choix que de le suivre.
Avis.
Une oeuvre magistrale qu’il est difficile de critiquer en quelques lignes…
« Le Grand Bleu » reste pour moi le chef d’œuvre de Luc Besson même
si j’admire l’ensemble de son travail de réalisateur.
Pour une raison simple, c’est que ce fut le premier vrai film que j’ai vu
au cinéma et surtout le premier que je suis allée revoir… 5 fois
(3 versions courtes, 3 versions longues).
Il n’existe qu’un seul réalisateur français capable de relever le défi de
tourner une histoire pareille, dans des décors naturels, en noir et blanc
puis en couleur pour accentuer la notion de passage du temps entre
l'enfance et l'âge adulte, avec des comédiens et des techniciens parlants
toutes les langues, de longues minutes sans un mot, juste l’émerveillement
de l’océan, du contact avec la nature, avec la vie, qui est tel qu’il entraîne
les hommes au large de leurs familles, des femmes qui les aiment,
de la vie parfois.
Plus on regarde « Le Grand Bleu » plus on approche l’esprit de son créateur.
Même si les personnages principaux sont inspirés de véritables plongeurs,
Luc Besson a écrit le premier jet de cette histoire seul, avec pour source d’inspiration son enfance. Nés de parents moniteurs de plongée, il a passé
ses premières années sous le soleil, en maillot de bain, en Grèce, en Italie,
partout où il faisait beau et où la mer était sa seule compagnie puisqu’il
n’est allée à l’école qu’à partir de l’âge de 9 ans. Le petit Jacques Mayol
qui va à la rencontre des murènes palmes aux pieds, c’est lui enfant.
Pour ce film, Besson a fait équipe avec son tout premier collaborateur
face caméra, Jean Reno qu’il a introduit au cinéma avec
« Le Dernier Combat » (Besson avait alors 19 ans et c’était
son premier film) et « Subway »(et qui s'est doublé lui-même
dans la version US).
Si le rôle emporté par Jean-Marc Barr, alors inconnu, est celui du
personnage central de l’histoire, d'un homme en décalage total
tant il vit hors des préoccupations habituelles des humains et surtout
du monde adulte, celui de Jean Reno porte à lui seul les deux tiers
du film. Il incarne à merveille l’orgueil, l’humour, l’amitié, la passion
d’une scène à l’autre, d’une minute à la suivante. Et d’un air
terriblement sérieux balance ses répliques qui font réfléchir
(« quoi qu’il arrive t’es pas tout seul, c’est ça l’amour »), sourire voire
hurler de rire (« je prendrais la chambre de notre chère « comtessa »,
elle est allée s’installer au cimetière, c’est bien plus confortable pour elle ! » ;
« T’as pas d’autres chaussures ? Alors c’est très chic » face au mélange
costard et baskets de Jacques Mayol/Jean-Marc Barr, ensemble loin
d’être à la mode à l’époque). C’est l’union de ces deux acteurs qui scelle
la destinée de ce film hors norme.
Enzo et son petit frère (celui du sang) qui est son manager :
"dans mon village on a dicton... (au frère) comment on dit déjà ? _ J'ai oublié. _ Où vous voulez en venir ? (demande l'interlocuteur) _ Laisses tomber."
Bien sûr, il y a le charme fragile et sensuel de Rosanna Arquette,
la beauté des paysages, la chaleur du soleil et l’infinité de la mer,
mais sans le subtil mélange d’amitié, de rivalité qui unit ces deux
êtres à travers leur passion pour la mer, il n’y a pas d’histoire. C’est
leur duo qui vaut la peine d’être vu, analysé, savouré. On pourrait
presque y voir une forme d’amour à rebours, un amour fraternel,
que rien, pas même la mer, ne peut séparer.
Bien entendu, on ne peut parler du « Grand Bleu » sans citer
la fantastique bande originale qui l’accompagne dès les
premières images. Eric Serra, pareillement encore peu connu à
l’époque, a créé une palette de compositions variée mais toujours
tournée vers les échos de la mer, du soleil, de l’évasion avec juste
une dose mesurée de punch ou de folklore suivant les lieux de
certaines scènes (le retour de Johanna Baker / Rosanna Arquette
à New York, son déplacement professionnel dans les Andes…).
Bien que Besson et Serra soit un duo sans compromis, cette musique
reste pour moi la plus belle œuvre du compositeur de même que ce
film est la plus belle œuvre de Besson.
Si je pouvais, j’en parlerai encore mais est-ce utile ?
Après tout, « Le Grand Bleu » invite à une seule chose : la liberté.
Cet article indique la liste complète de la filmographie de Harrison Ford.
Harrison Ford fait sa première apparition au cinéma dans Un truand (1966) en tant que simple figurant. Il enchaîne par la suite plusieurs petits rôles aussi bien au grand qu'au petit écran sans pour autant se faire remarquer.
Alors qu'il avait délaissé son métier d'acteur pour celui de charpentier, George Lucas lui offre le rôle de Bob Falfa dans American Graffiti, en 1973. Quatre ans plus tard, le même Lucas l'engage finalement pour incarner Han Solo dans La Guerre des étoiles qui remporte un succès planétaire, lançant définitivement la carrière de Harrison Ford.
Connaissant une nouvelle consécration avec son rôle d'Indiana Jones, Ford tiendra, au fil des années, divers rôles dans divers registres.
1974 : Petrocelli saison 1, épisode 4, Edge of Evil : Tom Brannigan
1993 : Les Aventures du jeune Indiana Jones (The Young Indiana Jones Chronicles) saison 2, épisodes 5 et 6, Le Mystère du blues (Young Indiana Jones and the Mystery of the Blues) : Indiana Jones âgé de 50 ans (VF : Claude Giraud)
depuis 2022 : 1923 (1923 : A Yellowstone Origin Story) : Jacob Dutton (VF : Richard Darbois)
2023 : Shrinking (mini-série) : Dr Paul Rhodes (VF : Jean Barney)
Attendu le 28 juin au cinéma, le cinquième opus d'Indiana Jones est présenté en avant-première mondiale à Cannes, ce 18 mai 2023.
18 mai 2023
Après quinze ans d’absence, Indiana Jones sera bientôt de retour. S'il faut attendre la fin du mois de juin pour voir le cinquième volet de la saga culte sur nos écrans, les nostalgiques apprendront avec joie que le film réalisé par James Mangold sera présenté en avant-première mondiale lors du Festival de Cannes, le 18 mai. De quoi éveiller l’engouement du public, qui pourra observer Harrison Ford monter les marches aux côtés de Mads Mikkelsen, entre autres.
Indiana Jones pendant la guerre froide
Après avoir neutralisé des extra-terrestres dans le Royaume du crâne de cristal, le célèbre archéologue sera confronté, dans ce cinquième volet de la saga, à ses plus farouches ennemis : les nazis. Dans la lignée des premiers films de la franchise, la nouvelle aventure d’Indy se déroulera en 1969, en pleine conquête spatiale. Mads Mikkelsen y incarnera le rôle de Voller - Wernher von Braun, dans la réalité - ancien nazi devenu ingénieur à la NASA. Harrison Ford endossera quant à lui l'habit du célèbre Henry Jones Jr. Sourd aux contraintes de l'âge, l'acteur aurait d'emblée été séduit par le projet : "Je me suis dit que ce serait bien de voir un film dans lequel Indiana Jones arriverait au bout de son voyage. Ce scénario me donnait l'impression de pouvoir prolonger le personnage." a-t-il confié à Empire. La star de Blade Runner donnera également la réplique à Phoebe Waller-Bridge, récompensée pour son humour irrévérencieux dans la mini-série Fleabag. Le film sera réalisé par James Mangold (qui succède à Steven Spielberg) - d'après un scénario de Jez et John-Henry Butterworth.
Jonathan Olley
Une bande-annonce jubilatoire
La première bande-annonce et le titre du film viennent d'être dévoilés. Baptisé Indiana Jones et le cadran de la destinée, ce nouvel opus très attendu s'annonce explosif ! "Le désert me manque, la mer me manque, et me réveiller chaque matin en me demandant quel genre d'aventure m'attend me manque" professe Indiana Jones, dès le début de la séquence. Au programme : des courses-poursuites, des explosions et des découvertes sous-marines.
Des images inédites
Plusieurs clichés d'Harrison Ford et de Mads Mikkelsen en costume ont également été divulgués à la presse. Fedora vissé sur la tête, Indiana Jones apparaît sur un bateau, le regard opiniâtrement fixé à l’horizon :
Le prologue d'Indiana Jones 5 se déroulant en 1944, Harrison Ford sera toutefois rajeuni dans de nombreuses scènes du film. La séquence - qualifiée de “shoot d'adrénaline” par James Mangold - s'appesantira sur un affrontement entre Indy et un groupuscule nazi. La productrice du long-métrage - Kathleen Kennedy - espère duper les spectateurs : “J'espère qu'on regardera cette séquence en se disant : 'Mon dieu, ils ont retrouvé d'anciennes images, ça a été tourné il y a 40 ans.'" Harrison Ford semble pour sa part satisfait du résultat : “C'est la première fois que je vois [un rajeunissement à l'écran] et que je le trouve crédible. C'est un peu effrayant. Je ne veux pas savoir comment ça marche, mais ça marche. Pour autant, ça ne me donne pas envie d'être à nouveau jeune. Je suis content d'avoir l'âge que j'ai.” a-t-il plaisanté dans une interview accordée à Empire.
La star de Drunk arborera quant à lui un impair en cuir noir, et de petites lunettes rondes. Dirigeant la conception de Saturn V - fusée qui permet à Neil Armstrong d'atterrir sur la Lune - Voller ressemble à s’y méprendre à l’inexorable Arnold Ernst Toht, agent de la Gestapo et bad guy des Aventuriers de l’Arche perdue. Coïncidence fortuite ou clin d’œil fugace à la saga de Steven Spielberg ? Rendez-vous le 28 juin dans les salles obscures pour en savoir plus !
Le personnage de l'aventurier archéologue INDIANA JONES est toujours interprété par HARRISON FORD 15 ans après et qui a aujourd'hui 80 ans !